mardi 31 janvier 2017

Voyage 2016 : vers les Pyrénées (Vingtième étape)

Samedi 20 août
Etape pluvieuse, étape heureuse...

Et oui ! ce matin au réveil, nous constatons qu'il pleut.
Nous faisons quand même un arrêt près de la gare où nous primes le train voici 30 ans. C'est un peu comme si nous nous apprêtions à terminer ce voyage de 1986 : trente ans, ce n'est rien finalement...
Aujourd'hui, nous ne pourrions pas prendre le train car il n'y en a plus ici, remplacés par des cars. Mais nous sommes bien décidés à finir ce voyage à vélo.
Malgré la pluie, qui tombe encore et encore !
 Il porte bien son nom ce village... En plus les côtes succèdent aux descentes au rythme des rivières qui entament ces contreforts du Massif central.
Après le village de Larrode, l'averse la plus violente nous surprend dans la descente vers la rivière Serre.
Nous serrons les freins et les fesses. Nous sommes trempés et commençons à avoir froid.
Heureusement, dans la vallée, avant de commencer une nouvelle montée, nous trouvons asile dans le snack d'un camping.
Comme il est déjà 12H15, nous pouvons y manger un steack-frites et ça fait du bien...
 Une crêpe, presque bretonne, nous réchauffe un peu plus...
Après 1H15 de pause déjeuner, nous pouvons reprendre la route sous le ciel presque bleu qui revient pour notre plus grand bonheur.
 Bien sûr, nous avons pu nous changer et enfiler une tenue sèche. C'est un bel après-midi de vélo qui s'annonce.
Dans ce petit village auvergnat nous avons la surprise de trouver un musée de la mine.
En effet, pendant 150 ans, fut exploitée ici une mine de charbon, comme à Decazeville où nous sommes passés. Pendant plus d'un siècle, la houille a assuré à  ce petit village une certaine prospérité. Et puis, dans les années 1980, après des années de déclin, la mine a fermé, ne laissant que quelques traces de ce riche passé ouvrier.
L'éclairage public garde ainsi ce souvenir.
L'industrie française, ici comme ailleurs, a fichu le camp, laissant derrière elle un passé révolu et des villages et villes peuplés de retraités (nostalgiques ?).
Le Puy de Dôme où nous circulons aujourd'hui est également un haut lieu de l'industrie du pneu. Il est donc normal d'y trouver de nombreuses plaques Michelin.
 Combien de temps encore continueront-elles d'agrémenter le bord de nos routes ?
Une averse, la seule de l'après-midi, nous obligera à faire une pause dans un abribus du village de Lastic.
Et nous poursuivrons notre chemin vers Condat en Combraille où nous espérons trouver un camping.
Un camping ? Mais il n'y en a point ici, brave gens !
Comment cela, c'est écrit sur internet...
Sur internet peut-être, mais ici, POINT de camping... POINT ! 
Mais alors, où allons-nous dormir car il n'y a pas d'hôtel non plus...
Heureusement, la boulangère nous signale un camping municipal à Pontaumur, village situé à une dizaine de kilomètres.
 Ouf, nous voilà sauvés ! Après une longue descente, nous touchons au but et c'est dans un camping très calme que nous passerons la soirée et la nuit.
Et comme nous sommes prévoyants, nous puisons dans nos réserves pour nous remplir le ventre.

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