mardi 5 janvier 2016

Anquetil à la Une de Miroir du cyclisme ! (Deuxième partie : 1961)

J'avais commencé, voici... bien longtemps, une compilation des Unes que Miroir du Cyclisme consacra à Jacques Anquetil
Un seul message y fut consacré, et puis plus rien. Pourtant la matière était là, dans la machine, il n'y avait plus qu'à... mettre les photos en place, écrire un petit texte d'accompagnement et surtout me plonger, ou me replonger dans les délices du vélo d'autrefois. Hélas, j'ai laissé cette série en jachère . Mais là, c'est décidé, je m'y mets ! Je promets solennellement ici, un message par semaine sur le sujet.
1961, j'avais deux ans, Miroir du Cyclisme devient mensuel (et même plus...). Le numéro 1 de cette nouvelle série parait en janvier.
Fausto Coppi, mort un an plutôt est à la une. La photo est superbe, elle devint quelques années plus tard un magnifique poster. Le motard de la gendarmerie nationale dans la roue du champion a un petit air de Robert Chapatte...
Dès le numéro 2, Jacques Anquetil apparait à la une. Presqu'aussi beau sur les skis que sur le vélo, le brushing en plus.
Après Darrigade qui vient de quitter l'équipe d'Anquetil, Poulidor qui vient de remporter un superbe Milan-San Remo et Van Looy, le champion des classiques qui vient de gagner Paris-Roubaix, Maitre Jacques fait la une du N° 6 du Miroir. Il a quand même remporter Paris-Nice 1961 devant Joseph Groussard au mois de mars.
 
 Dans le numéro 5 du mois de mai, Pellos avait exposé les dilemmes auxquels était confronté le sélectionneur national Marcel Bidot. Hé oui, à l'époque le Tour de France se courait par équipes nationales et régionales.


 Et dans le numéro 6, Bidot est toujours... à la pêche. Certains ne s'y laisseront pas prendre.
 Pourtant, dans le N° 7 intitulé "L'histoire du Tour avec Bobet" en couverture, nous montre un Anquetil gonflé à l'hélium.
Ce Tour 1961 semble en effet taillé sur mesure pour le Normand qui, lors de sa présentation, s'écria : "Il ressemble beaucoup à celui que j'ai gagné en 1957." Avec un départ de Rouen dans le fief du  champion, pour un périple de 4381 kilomètres, dont deux étapes contre la montre de 28 kilomètres (dès le premier jour entre Versailes et... Versailles) et 71 kilomètres (à deux jours du retour à Paris, entre Bergerac et Périgueux), la course s'annonce sous le meilleur jour pour Anquetil.
 
 Je ne tue pas le suspense en présentant la Une du Miroir du Tour 1961 : Anquetil a gagné à la tête d'une belle équipe de France que Pellos a croqué au début de ce traditionnel numéro d'après-Tour qui quitte le giron de Miroir Sprint pour celui de Miroir du Cyclisme (erratum : un internaute me fait remarquer que le Miroir du Tour 1960 était déjà une "production" Miroir du cyclisme en 1960, dont acte).
"Un homme pour chaque chose, chaque Tricolore à sa place ou les commandements du Général Bidot."
Prenons le temps de retrouver les "Grognards" d'Anquetil.
  Henry Anglade, qui a sans doute laissé passer son Tour en 1959 (un peu par la faute d'Anquetil...) peut toujours espérer, l'espoir fait vivre.
 Darrigade, toujours fidèle au poste, saura faire valoir sa pointe de vitesse, viser le maillot vert et, s'il lui reste encore un peu d'énergie, aider son leader. Et puis les autres...








Une bien belle équipe qui aida à Anquetil à ramener le maillot jaune (et Darrigade le maillot vert) à Paris.
 Jacques Anquetil apparait à nouveau en octobre à la Une du N° 11 du Miroir, accompagné d'un autre Normand, champion du monde amateur, le prometteur Jean Jourden qui jamais ne confirma tout le talent que l'on soupçonnait en 1961.
Les numéros 12 et 13 qui cloturent cette année 1961 ne voient pas le champion français à la une.
En novembre, c'est Robic qui achève sa carrière de cycliste professionnel, et Charly Gaul qui furent à l'affiche.
(A suivre : Rendez-vous en 1962 !)

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