jeudi 31 décembre 2015

En finir avec l'année 2015

Cette année restera certainement inscrite dans les manuels d'histoire de France. Et je crois qu'il est grand temps de passer à 2016.
Il faut bien viser sur le tandem pour photographier la partenaire...
Pour notre part, nous avons terminé ce mois de décembre sur le tandem, pour 60 kilomètres sur les routes de Brie. 
La Brie sous le soleil.
 Et puis, après avoir préparé un petit réveillon, me voilà plongé dans mes "scores" de vélo...
Auprès de mon arbre... comme d'habitude.
13 188 kilomètres parcourus en 140 sorties sur mes vélos depuis le 1er janvier : c'est vraiment un bon cru cycliste.
7 mois au cours desquels j'ai dépassé les 1000 bornes et 1 où j'ai franchi la  barre des 2000 kilomètres.
Quelques rendez-vous incontournables aussi :
Départ de la Flèche Vélocio - Dijon - Samedi 4 avril 2015
La Flèche Vélocio avec les amis Jean (qui est actuellement hospitalisé  pour une  fracture multiple du fémur suite à une chute de vélo, si tu me lis, Jean, je pense bien à toi.), Yves et Luc.
BRM 400 - Avec les Picards !
La série complète des Brevets de Randonneurs Mondiaux en vue de Paris-Brest-Paris que j'ai accompli à Château Thierry avec les copains picards.

 Le Paris-Nice Audax, qui fut une belle aventure... caniculaire. Merci encore à Jean-Michel pour cette organisation impeccable. Et ce fut toujours aussi agréable de rouler avec les Picards, déjà cités, et avec Marc aussi.
PBP 2015 -du côté de Bécherelle- avec Jacky.
Le Paris-Brest-Paris randonneurs que j'ai accompli pour la 4ème fois après mon abandon de 1999. Avec le regret ici de n'avoir pas pu le finir en compagnie d'Yves.
 Et enfin, cette belle escapade en Polynésie qui nous a permis de faire le Tour de Mooréa sur de vieux VTT. Et ça, ce n'est pas donné à tout le monde, n'est-ce pas ? Merci, Guillaume !
Bien sûr, j'ai été moins présent sur ce blog, seulement une vingtaine de messages parus cette année, c'est un peu piteux. Mais quand on a rien à dire ne vaut-il mieux se taire ?
 Il va peut-être falloir que je trouve une idée pour me renouveler ici, on verra l'an prochain. 
 A l'an prochain, donc. Année 2016 que je commencerai en lisant le dernier numéro des dossiers du Canard d'où j'ai extrait ce dessin de Wozniak.

 Je vais continuer à rigoler, à me moquer, à ricaner, à m'esclaffer... malgré tout.

samedi 26 décembre 2015

Hommage aux coiffeuses...

Ma sortie du mercredi 23 décembre, je l'avais planifiée pour les vacances de la Toussaint et puis... je m'étais promis de la faire au printemps prochain. Mais le printemps étant précoce, je m'y suis attelé plus tôt que prévu.
J'ai déjà présenté ici des clichés de salons de coiffure, tant l'imagination de la coiffeuse (et du coiffeur) peut-être débordante pour nommer son lieu de travail. Ce qui n'est pas le cas du boucher, du charcutier, de la boulangère... je ne parle même pas du banquier ou de l'assureur, professions manquants totalement d'humour si j'en crois leurs enseignes.
 Par contre, les coiffeuses (et les coiffeurs)...
 Les deux meilleurs étant sans doute, ces deux salons bretons...
...que j'ai photographié lors du Tour de foot de l'an passé.
Au début de cette année, lors d'un brevet Audax dans la Marne et l'Aube, j'en avais repéré deux autres et c'est ainsi que je décidai de consacrer une petite randonnée en hommage aux coiffeuses (et aux coiffeurs).
 Mais il me faut commencer par une petite mise au point : jamais je n'ai rêvé d'épouser une coiffeuse.

Le Mari de la Coiffeuse (1990) par rabish025

Je n'aimais pas trop cela aller "à la coiffeuse". Elle s'appelait Thérèse ou Denise. Je devais monter sur une chaise haute en bois. Bien sûr il n'y avait pas de shampooing. La coupe seulement, au ciseau, pour la raie sur le côté et pour le tour des oreilles,...

et à la tondeuse mécanique, pour bien dégager la nuque (Clic-clac - Clic-clac...)... et après ça grattait dans le cou.
C'était toujours très long, la coiffeuse était bavarde et ma mère aussi. Petit j'y allais sur le porte-bagages du vélomoteur de maman, après dans la 403 puis la 4L. Puis j'y suis allé à pied ou à vélo. On grandit vite.
L'avantage, c'était le prix : pas cher. Moins cher que chez l'autre coiffeur pour hommes, Jacques. Surtout que, chez Jacques, mon frère avait attrapé des poux ! Attraper des poux , c'était arrivé une fois à mon grand frère. Et c'était arrivé chez le coiffeur. Mon frère était passé après Pierre B. Ma mère avait donc décidé de ne plus mettre les pieds chez jacques, elle essayait même d'en dissuader quiconque lui parlait de coiffure pour hommes.  Mais pour les deux salons la même sobriété pour annoncer la raison sociale : COIFFURE.
Mon père lui, avait un coiffeur attitré jusqu'au jour où ma mère le convainquit d'aller, lui aussi, se faire coiffer chez Thérèse, ou Denise. Ce fut un long combat pour elle.
Elle devait supporter les longues séances de "coiffage" que Gustave, pensionné de la marine marchande, faisait subir à mon père dans la cuisine familiale. En été, cela pouvait se dérouler devant une retransmission du Tour de France et je devais subir les commentaires de ces deux experts. Car je me souviens qu'ils étaient experts en tout. Gustave était un peu communiste, si je me souviens bien, mais peut-être pas finalement, l'enfance déforme les souvenirs. En tout cas, ce dont je suis certain, c'est que mon père ouvrait un "trois-quart" de vin pour l'occasion. Le "trois-quart", appelé aussi "Réserve", était le vin des grandes occasions, c'était une bouteille de 75 centilitres avec un bouchon en liège. Il était le complément du vin ordinaire, Sénéclauze, Valcoop, Margnat... que l'on buvait tous les jours. Non pas que le "Trois-quart" fut un vin extraordinaire, on n'en buvait pas, de ces vins-là chez nous. 
L'ordinaire se vendait dans des bouteilles d'un litre au goulot étoilé. Les bouteilles étaient consignées à l'époque, il fallait les rapporter au Coop, chez Léonne. Une capsule en plastique lui servait de bouchon. Ces capsules multicolores servaient à décorer les roues de nos vélos : on les coinçait entre deux rayons. La classe !
Mais revenons à la coiffure et à Gustave. Car, quand la coupe était terminée, les deux compères allaient au bistrot pour la partie de belote et cela coûtait encore une chopine à mon père ! Ma mère réussit à convaincre mon père que cela lui coûterait finalement moins cher d'aller "à la coiffeuse". L'argument définitif qui emporta l'adhésion de mon père fut sans doute que le père de la coiffeuse, pensionné lui aussi de la marine, lui offrirait sans doute un verre à boire. Ce qui fut le cas bien souvent. Et de toute façon Gustave vieillissait et avait la main de moins en moins sûre. Mais fermons la parenthèse "NOSTALGIE" pour revenir aux coiffeuses (et aux coiffeurs) d'aujourd'hui.
J'ai donc pris la route de la Marne pour cet hommage aux coiffeuses (et aux coiffeurs). Et j'ai découvert quelques salons de coiffure dignes d'intérêt ainsi que d'autres moins originaux.
"L'évolu'tif" est un classique du genre. Pour les chauves on trouvera plutôt le "Défini'tif". Pour les pressés, le "Hâ'tif". Et pour les chômeurs"l'Inac'tif".
Le "13 original coiffure",  de l'autre côté de la rue, c'est fichu !
Ici, c'est aussi un hasard, car on peut penser que le nom de ce salon vient des initiales de la coiffeuse (ou du coiffeur). Avec les initiales C.A, c'était moins rassurant.
Le mot "HAIR", cheveu en Anglais... donne court à de nombreux jeux de mots qu'un vieux lecteur du Canard enchainé comme moi ne peut qu'apprécier. "L'art de Pl'Hair" en est un exemple un peu tiré par les cheveux.
Celui-ci est plus fin à mon goût.
Et là on atteint le summum du marketting capillaire ! Il n'y a guère que "L'extraordin'Hair" pour le surpasser !
On pourrait imaginer des salons de coiffures dévolus à chaque catégorie d'âge : "Trenten'Hair", "Sexagén'Hair" et pourquoi pas pour monsieur Robert Marchand "Centen'Hair", le marché est en expansion...
Hélas, on ne verra jamais un salon qui s'appellera "Hair-bête" ou "Hair-con" alors que, pour certains... j'en connais mais ne les nommerai pas ici !

jeudi 24 décembre 2015

Y'a plus d'saisons...

Voilà quelques semaines que je ne suis pas venu ici. Pas le temps... mauvaise excuse. Pas l'envie... et surtout rien à dire, à raconter. Pourtant, j'ai parcouru de nombreux kilomètres sur mes vieux vélos depuis septembre.
Alors ce matin, quand j'ai pris la route pour une longue journée de vélo, j'ai aussi repris mon appareil photo avec la ferme intention de ramener quelques clichés (au sens propre et au sens figuré)  qui font le "succès" (?) de ce blog . Direction la plaine de Champagne, entre Marne et Aube : j'explore une nouvelle région administrative  : Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne (Alca, Cala...).
 
Aujourd'hui, j'ai choisi de rouler sur ma randonneuse.  Au moment de partir, je me suis rendu compte que la roue avant était dégonflée alors j'ai pris celle de mon vélo JPLP, j'ai fixé un aimant sur un rayon et ainsi le compteur de mon vélo a pu fonctionner. J'ai perdu un peu de temps et comme j'avais déjà un peu trainé, pour préparer le casse-croûte, pour vérifier que l'appareil photo est bien en état, pour chercher la carte qui convient pour l'itinéraire que j'avais en tête. Moi qui voulait partir à 9H00 pour réussir à rentrer avant la nuit, j'abais prévu de faire 150 kilomètres quand même, j'ai finalement pris la route à 9H40.
150 kilomètres un 23 décembre ? Original... Jamais je n'avais parcouru pareille distance à pareille époque. La COP 21 y serait-elle pour quelque chose ?


 C'est bientôt Noël, alors je cède facilement aux premiers clichés de mon petit voyage.

 Le Père Noël en short, c'est pour dans 4 ou 5 ans, parce qu'il va finir par crever de chaleur sous sa lourde houppelande, le vieux bonhomme.
 Des roses en fleur à Noël pour égayer les vignes qui ont perdu leurs feuilles.
 Faudra-t-il s'habituer à ce genre de cliché également ?
Eglise de Chatillon sur Morin,  23 décembre 2015
Le vent me pousse en ce début de randonnée mais je n'oublie pas de sortir l'appareil photo, Clic-Clac.
Eglise de Saint Quentin le Verger
 Les églises de nos campagnes sont toujours aussi belles sous le soleil de décembre.
Eglise de Saint Just
Eglise d'Allemanche
Eglise de Barbonne Fayel
Les coqs sont toujours là, fidèles au poste.
Eglise de Saint Quentin le Verger
Il y en a d'autres, aussi, plus laïques...
...comme celui du monument aux morts d'Anglure.
Anglure où je me suis promené au bord de l'eau.
Au bord de l'Aube.
L'Aube qui bientôt se jettera dans la Seine.
L'eau est un élément essentiel de ce blog.
Qu'elle permette aux canards qui, ceux-là, ne finiront pas en foie gras, pas encore... de s'ébrouer dans la mare.
 
Qu'elle coule dans le Grand Morin ou qu'elle stagne dans une vieille baignoire. La baignoire, ça faisait longtemps, non ?
Les vieilles bâtisses qui ont du mal à rester debout laissent la place à  des pavillons flambant neuf, avec deux garages de plus en plus, à se demander s'il n'y a pas plus de place pour les voitures que pour les gens là-dedans ! 
 Et puis des croix, il y a même des croix qui tournent maintenant !
Je l'ai déjà chantée ici cette chanson de Piaf :
"Mon dieu qu'il y en a des croix sur cette terre...
...Croix de bois, croix de fer, humbles croix familières..."
 Ai-je déjà présenté ici le dolmen du Nuisy ? 
Un dolmen, "daol-men", en breton cela signifie "table de pierre". Lucien Gourong prétend que les dolmens étaient les premières tables de bistrot.
 Aujourd'hui, j'ai cassé la croûte ici mais il n'y avait rien à boire !
 Sur le chemin du retour, un autre bistrot préhistorique, aux Marets. Fermé lui aussi, il me fallut patienter un peu pour déguster un Coreff bien fraiche, bière bretonne bien sûr. A la santé de Lucien Gourong !
Roulé sur des routes où je n'étais jamais passé (il en reste peu, si peu que ce blog est de plus en plus muet) m'a permis de découvrir cette petite place de la Clochette, la bien nommée.
Dans ce même village de Champagne, cette apostrophe qui appelle à la délation ? Que celui qui n'a jamais fauté se moque de l'orthographe approximative... Pour ma part...
La Champagne, donc. Si belle sous ce ciel de printemps.
Tout à l'heure, il me faudra revenir sur le plateau de Brie...
Par la côte qui mène de Villenauxe à Villiers Saint Georges. Et là, n'y tenant plus, j'ai quitté le bonnet qui me faisait bouillir sous mon casque. C'est le printemps, je vous l'annonce.
Pour continuer avec les clichés chers à ce blog, il y a la guerre bien sûr. Celles d'hier, comme à Romilly sur Seine où trône ce char ayant participé à la Libération de Paris en 1944.
 Je pourrais même croire que je suis revenu au temps du marché noir quand ma mère faisait des kilomètres à vélo pour acheter au prix fort quelques kilos de patates et quelques grammes de lard...
Celles d'avant-hier, et l'on sait que celle-là me tient à coeur, tellement je ne la comprends pas.
Quand à celles d'aujourd'hui...

N'étant pas loin de Chalon, j'aurais pu croiser le grand Duduche. Hélas...
 Mais je roule, je roule et je n'en ai pas fini avec mes clichés !
 Pas sûr que je les ai déjà montrées ici ces deux plaques Michelin.
Et il y a ce ciel, menaçant malgré tout... La COP 21, qu'as-tu fait pour le ciel ? Pas le ciel des croyants, le ciel des vivants qui se disent, même si c'est bon pour le commerce ce temps si clément de décembre (Il parait que les terrasses sont bondées !) que ce n'est pas normal quand même, que je devrais faire 60 bornes maxi aujourd'hui emmitouflé dans 6 épaisseurs de vêtements avec mes gros gants, ma cagoule Campagnolo et mes couvre-chausures.
Mais elle sont là les menaces.  Ouf, la centrale atomique de Nogent n'a pas encore explosé.
En ce pays de vent, il nous faut toujours plus d'énergie, alors bon vent ! Surtout quand on l'a dans "la gueule" et qu'il faut pédaler plus fort.
Et puis, je suis rentré à la nuit, presque.
La lune est belle, ce serait presqu'une nuit à rouler jusqu'au petit matin.
Une nuit qui arrive doucement, tranquillement
...mais sûrement. Le Père Noël n'est pas encore là ?
Non, j'ai un scoop, le vieux bonhomme est encore en Polynésie. Il a les moyens le grigou !
JOYEUX NOEL !