samedi 31 mai 2014

Petit mois de mai...

Et oui, en ce joli mois de mai, très peu de kilomètres parcourus sur mes vélos. 
Heureusement, le grand beau temps de ce dernier jour de mai m'a permis d'améliorer mon score par une jolie promenade dans la Marne avec Laurence.
Ce fut même l'occasion de notre premier vrai pique-nique de la saison, à Joiselle, au milieu des fleurs...
Puis nous avons traversé la forêt du Gault, toujours aussi calme, avant de rouler vers la vallée du Petit Morin.
Et avant de descendre vers Corfélix, j'ai surpris ce renard qui semblait intéressé par quelque chose là, dans le fossé. C'était le deuxième goupil que nous surprenions aujourd'hui, le premier avait échappé à mon objectif.
En arrivant à Fromentières, ce beau noyer a complété ma collec'.
Puis nous sommes allés saluer Arthur, ce personnage qui accueille les voyageurs à l'entrée du village sur la route de Montmirail.
Nous l'avions repéré depuis longtemps mais à chaque fois nous étions en voiture.
Ce petit village du plateau briard a choisi de se décorer de manière simple mais originale.
Il vaut vraiment le détour comme je l'ai déjà noté sur ce blog. Mais je n'arrive pas à remettre la main sur le message en question (Il va falloir que je mette un peu d'ordre sur ce blog...).
Puis, nous sommes partis vers Orbais ce qui nous permit de revoir ces vieux panneaux d'un autre âge avant de prendre le chemin du retour avec le vent dans le dos !
Et de photographier encore un bel arbre.
Et comme c'est le temps des cerises...




...nous en avons dégustées de bien bonnes !





Et puis, nous avons croisé trois lamas...
...un coq sur un toit...d'église, si, si c'est une église !
Nous avons emprunté des routes  qui paraissaient si droites...
J'ai même réussi à repéré cette baignoire enfoncée dans le sol, que ne faut-il pas faire pour le confort des vaches.
Et pour finir, nous avons traversé le site de la bataille de Marchais en 1814 (Ici est également paru un reportage cyclotouriste sur la route des 4 victoires où j'avais repris les traces du petit Corse.)...
...qui faisait aujourd'hui l'objet d'une reconstitution...
...SPECTACULAIRE !
Mais nous sommes arrivés après la bataille...
Le bivouac est sponsorisé par une grande banque rurale.
Les grognards, les hussards, les dragons (que sais-je encore ?) la vieille garde se promènent dans les rues.
Il y a même un hommage aux soldats de la guerre de 14-18. Cette région ayant été touchée par la bataille de la Marne en septembre 1914.
Un Allemand sympathise avec un Ecossais.
Un Français fume la pipe.
L'infirmière papote, faute de blessés à soigner...
1814, la guerre, 1914, la guerre, 2014... c'est quand même mieux, non ?

vendredi 30 mai 2014

Mon compteur HURET Multito

Ouf ! J'ai repris le vélo hier. J'ai pris mon mal en patience et nous avons roulé, avec Laurence et Pascal, pendant une petite cinquantaine de kilomètres.
Une petite balade vers la Marne et ce petit village, un peu Gaulois, où un candidat à la mairie s'est vu ainsi accuser sur la place publique -sans faute d'orthographe... Quand j'avais entendu parler de cette inscription, j'avoue que j'avais été tenté d'aller rajouter : "MOI AUSSI."
En rentrant, j'ai démonté la roue avant de ma randonneuse qui était équipée d'un moyeu dynamo et le phare qui l'accompagnait. Je ne crois pas que j'aurai à rouler de nuit avant longtemps.
Et, tant que j'y étais, j'ai installé sur le vélo de mon boucher un compteur kilométrique, pas un GPS, non : le "cyclomètre HURET Multito" !
Facile à monter, facile à utiliser et pas moins précis que n'importe quel compteur électronique du commerce.
Je suis même allé chercher une vieille publicité pour cet appareil dans ma collection du Miroir du Cyclisme. Ce fut difficile mais j'ai trouvé !
Ainsi que ma mémoire s'en souvenait et après 2 bonnes heures de recherche à feuilleter, pour mon plus grand plaisir ma chère collection, je l'ai trouvée à la page 45 du Miroir du Cyclisme N° 267 de juin 1979.
J'avais 20 ans à l'époque (P....., 20 ans !), j'étais étudiant à l'IUT de Lorient et je venais de prendre ma première licence en 3ème catégorie à l'Union Cycliste Alréenne. Est-ce à cette époque que j'ai installé le fameux cyclomètre sur une de mes roues de vélo ? Je ne m'en souviens pas.

La voici donc cette fameuse licence...
Et en la regardant d'un peu plus près, je me rends compte que je n'étais pas en 3ème caté, mais "senior C". Et oui, il y avait cette année-là des seniors A, les meilleurs, des seniors B, et nous les seniors C, le plus grand nombre, les prolos du cyclisme amateur... Ceux qui faisaient le nombre dans les courses pour la plus grande gloire des champions, rêvant, secrètement, de se retrouver, un jour, en haut de l'affiche.
Je viens de feuilleter le petit cahier à spirales où je notais toutes mes sorties à vélo (En 1979, c'est le premier d'une longue série !) et toutes mes courses : pas très glorieux tout ça.
Si je regarde le mois de mai 1979, le mois où j'ai reçu ce Miroir du Cyclisme N° 267, je constate que j'ai parcouru 223 km en courses et 504 km à l'entrainement, souvent avec mes 2 potes Yvon et Hugues. Qu'est-ce que j'ai pu rigoler avec ces deux-là sur le vélo !
Soit 6 sorties d'entraînement et 2 sorties pour me rendre à l'IUT à vélo. Ce n'était pas du stakhanovisme...
En ce qui concerne les courses, en ce joli mois de mai 1979, j'ai participé aux courses d'Inguiniel le 1er mai [abandon au deuxième tour (temps infect)], d'Erdeven le 6 mai [Je perce au 72ème km], de Camors le 13 mai [ Abandon après 67km], de Carnac le 20 mai [après 84 km de course, je me classe 18ème] et de Baud Kermingor le 24 mai [abandon après 15 km].
Je l'ai dit : Pas très glorieux !...

Mais revenons à mai 2014...
Sur le moyeu de ma roue à boyau d'époque, j'ai d'abord monté la roue d'entraînement.
Ensuite, j'ai fixé le compteur sur le moyeu grâce à son support de fixation.
Tout cela ne m'a pas pris plus de 10 minutes et puis je suis allé essayer l'appareil.
Ne sachant pas sur laquelle des poulies (de la fameuse "Poulie double") mettre l'élastique, j'ai testé en me fiant au marquage de la DDE.
Pour 1km DDE, mon compteur indique 1,09 Km (soit 9 % d'erreur) quand l'élastique se trouve sur la petite poulie.
Pour tester la "grande poulie", demi-tour après remise à zéro du cyclomètre.
Cette fois, 1 km DDE correspond à 1,04 sur mon compteur (4 % d'erreur). 
Conclusion : c'est sur la grande poulie que l'élastique restera. Et comme je suis un honnête cycliste, je ferai une règle de 3 après chaque sortie avec mon beau vélo de course des années 70.
Je parle de mon beau vélo de course car en feuilletant mes Miroir, j'en ai vu de belles machines.
Ces deux randonneuses MOTOBECANE ne sont-elles pas magnifiques, équipées d'un triple plateau et du cyclomètre Huret ?
Et ce vent noir, quelle belle machine. J'achète !
J'ai également trouvé ce qui fut sans doute la première photo de Bernard Hinault dans le Miroir du Cyclisme.
Je boucle ainsi la boucle à propos de mon vélo rouge car, à l'origine, il est sans doute, peut-être, de marque Juanéda si j'en crois sa potence...
Tout CAMPA, sauf la potence et le cintre ! 
Pour finir, deux photos d'arbres, les chênes de Coucermont, déjà présentés ici.
 
Ne sont-ils pas beaux ? Encore et toujours...

vendredi 23 mai 2014

Fausto Coppi : le Sonorama

Je viens de faire l'acquisition d'un objet étonnant.
C'est un journal sonore, un journal disque même... puisque qu'on peut le mettre tel quel sur son tourne-disque ! Je n'avais pas tout de suite repéré le trou au milieu de la page.



Et voilà le disque (souple) à la page 7 du journal.

Sonorama est donc un magazine sonore créée en 1958  et qui disparut en 1962 après une quarantaine de numéros parus.
Dont ce numéro spécial (Supplément au N° 15 de Sonorama) consacré à la disparition du grand Fausto Coppi au début de l'année 1960.
Et voilà ce que cela donne...



Le texte est donc dit par Louison Bobet.



La photo a sans doute prise lors des obsèques du Campionissimo.


D'autres photos illustrent la vie de Coppi, mort au retour d'un voyage en Afrique où il était parti courir quelques critériums et chasser le buffle en compagnie de coureurs tels que Géminiani, Anquetil ou Rivière.

L'essentiel de son palmarès est également rappelé.



Ainsi que son histoire familiale, scandaleuse dans l'Italie catholique de l'époque.
Dans mon autre blog, j'ai publié un message à ce sujet: la disparition de Coppi vue par Ici Paris...
Et puis pour finir, il y a cette photo du chagrin de la maman du champion et la foule qui se pressait à Castellania en ce triste jour.


Qu'il était triste le glas de Castellania.