lundi 31 mars 2014

Bilan de fin de mois

Encore un mois très cycliste, puisque j'ai parcouru plus de 1400 kilomètres sur mon beau vélo en 13 sorties seulement, ce qui signifie que j'ai souvent dépassé les 100 km dans la journée, chose assez rare en cette saison. 
J'ai même roulé sur quelques routes où je n'étais encore jamais passé. Et elles sont rares ces routes, croyez-moi, depuis le temps que je sillonne la Brie et la Champagne.
Pourtant, mercredi, je suis parti vers l'Aube et jamais encore, je n'étais passé près de ce beau château.
Une vue côté pile...
...et deux vues,...
...côté face !
Il nous faudra revenir le visiter à la "belle saison" car il était fermé ce jour-là.
Ainsi, entre vallée de la Seine, Bassée, Montois et Brie, j'ai réalisé une longue sortie de 150 kilomètres à la moyenne, un peu folle pour moi, de 25,5 km/h ! Je dois en effet essayer d'améliorer mon rythme en vue de la prochaine Flèche Vélocio à laquelle je dois participer le week-end pascal.
Cette belle partie de manivelles ne m'a pas empêché de m'arrêter pour quelques photos. En particulier, pour une belle série de vieux panneaux ou vieilles plaques de cocher : qu'on en juge...


 















Et ce n'est pas tout !
Cette publicité peinte pour le Petit journal doit bien avoir un siècle d'âge ?












Et ces deux plaques ? Elles m'ont fait chantonné la chanson de Coluche : "Misère, Misère..." Toujours d'actualité, non, aussi bien la chanson que les plaques...
Je finirai ce message par ces deux coqs, le républicain et le calotin, le sabre et le goupillon, Villeroy et Boch (?)... (Je suis passé dans ce village à 14H10 et je commençais à être fatigué.) et...
...et bien sûr un arbre.

mardi 25 mars 2014

Le Vélo & le Vent.

Michaël me suggère donc le vélo à voile. Mais si je me réfère à René Fallet (Je l'ai déjà fait à d'autres propos...), j'ai envie, de prime abord, de réfuter le principe.

En effet, dans ce délicieux ouvrage, l'écrivain bourbonnais écrit ceci :
"Tel le veau d'or, le vent est toujours debout. Le fameux « vent dans le dos » n'est qu'un mythe, un atmosphérique monstre du Loch Ness.
J'ai questionné sur ce sujet poignant des milliers de cyclistes. Ces gens de bonne foi m'ont juré sur le Christ, la tête de leur vieille mère infirme ou celle de leur poupard préféré, sur la vertu de leur épouse ou leur cuvette de pédalier n'avoir jamais, de leur vie, rencontré quelque vent favorable à l'exercice du cyclisme. Rien. Pas une brise, pas un souffle. Tous les vents y sont passés. On en a vu de travers, comme le célèbre pet du même nom, à la rigueur de trois quarts ou de sept dixièmes. Nul n'en vit le moindre surgir de l'arrière.
Cette obstination éolienne pouvait troubler les cerveaux les mieux faits, le mien n'échappa donc pas à la règle.
Je voulus en avoir, une fois, le cœur net.
Je me mis en selle, reçus incontinent des rafales, des éclats de bourrasque, des tourbillons de mistral en pleine figure.

J'avais mon plan. Je laissai tout d'abord le vent s'épuiser. Ber­nique. Il ne s'épuisa pas pour si peu. Il redoubla. Tripla. Qua­drupla, etc.
Alors, « malin comme un singe, rusé comme un renard » comme le soutenait en parlant de lui-même l'idiot de mon vil­lage, que fis-je ? Ce qu'eut fait Einstein à ma place, et rien d'autre. Je virai de bord sans crier gare, sans prévenir de l'astu­cieuse manœuvre qui que ce soit. En une seconde, j'avais tourné le dos au vent, au vent qui serait bien contraint, sous peine de friser le ridicule, de me pousser dans le dos, le bougre !...
Le vent, hélas, se contrefiche de l'opinion publique. J'avais tourné ? Qu'à cela ne tienne ! Il tourna à son tour. Je me retour­nai derechef, il se ravisa de plus belle au mépris de toute logique, bafouant sans aucune vergogne toutes les connais­sances humaines.
« Que nous chante ce monsieur, pépieront les sceptiques, jamais nous n'avons vu cela, le vent réversible et atteint de malignité ! »
Le sceptique pédestre n'a pas tous les torts. De fait, le vent ignore le piéton, animal doué de semelles, subalterne des bas-côtés. Il n'a cure de cette variété de limaçon.
Mais que ce piéton monte sur un vélo ! Il nous donnera alors d'aigres nouvelles de la bise, j'en réponds et, avec moi, mes frères de la route. Nous l'entendons pester d'ici, puis gémir qu'il n'y comprend rien. Et pour cause, puisqu'il n'y a rien à comprendre, pas davantage dans les sautes de vent que dans le mouvement des marées - la lune, mes fesses ! - ou l'humeur des dames - et mon œil, c'est du poulet ?"
Dessin de Blachon dans "Le vélo" de René Fallet
Tout ceci est bien évidemment d'une mauvaise foi flagrante, bien que talentueuse et j'ai creusé un peu le sujet, le vélo à voile, je le rappelle, et j'ai trouvé ceci :
http://ventduvoyage.free.fr/les%20photos/velo%20a%20voile%20christian%20nau.jpg
Le fameux vélo à voile dont parle Michaël sur son dernier commentaire existe ! Christian Nau, champion de char à voile, l'a expérimenté au cours de différentes expéditions :
Vélo à Voile (expéditions) :
1996 Traversée du fleuve Ob gelé en Sibérie arctique, près de Salekhard.
1996 Traversée partielle du désert du Takla-Makan en Chine, d’Urumchi à Turfan.
1998 Traversée des îles Falkland (Malouines) par 52° de Latitude Sud.
2001 Traversée du Pérou et de la Bolivie, de Puno à La Paz, le long du lac Titicaca.
2003 Traversée du Chili et de la Bolivie, dont le Salar d’Uyuni (présenté à Dijon). 

Donc, cela ne date pas d'hier, et on ne m'avait rien dit !!!!!!!

MIEUX ENCORE... En ce moment se déroule L'ASIATREK (Est-ce qu'on en a parlé à la télé ?) !
Qu'est-ce que c'est que cette bête là ?
C'est ce truc à découvrir ABSOLUMENT : un gars, Laurent HOUSSIN, qui est en train de voyager du Mont Saint Michel au Mont Fuji ! Oui, au Japon, plus de 20000 kilomètres. Il est actuellement en Turquie. Il a un blog ( ASIATREK ) et une chaine TV sur Youtube : des vidéos savoureuses Le vélo et le voyage comme je l'aime !

Voici la première de la série, ça donne envie de continuer à suivre le voyage.
René Fallet n'aurait peut-être pas apprécié l'engin, mais il aurait certainement aimé le personnage.

dimanche 23 mars 2014

Brevet de Randonneurs mondiaux de Noisiel

Hier, c'était le Brevet de randonneurs Mondiaux de Noisiel de 200 km, premier rendez-vous de la saison cycliste pour de nombreux cyclistes franciliens. Nous étions plus de 200 à en prendre le départ à partir de 7H00 et sans doute aurions-nous été bien plus nombreux si la météo annoncée avait été meilleure. Les absents ont eu tort car nos météorologues cathodiques se sont trompés ! Hormis quelques rares, très rares averses, le ciel fut plutôt clément pour la saison. Hormis ce satané vent d'ouest qui, s'il nous a poussés généreusement sur le plateau de Brie puis dans la vallée de la Marne, a considérablement ralenti notre progression pour revenir vers Noisiel, au long des vallées du Surmelin, de la Dhuys, du Petit Morin puis du Grand Morin. Un vrai parcours de montagnes russes ! Et sur le plateau, entre lesdites vallées,  il fallait affronter le vent méchant...
Pointage des cartes de route avant le départ.
Les derniers à prendre le départ à 8H00, étaient cinq membres de l'ACP, Yves, Thierry, Luc, Philippe, Jean (Le petit-fils d'Yves et sans doute plus jeune concurrent puisqu'il n'a que 16 ans) et moi-même.

Après la traversée de Château Thierry -bien occupés à éviter les pièges de la circulation automobile, les cyclistes n'ont  sans doute pas goûté à leurs justes valeurs les charmes de la cité de La Fontaine, ce petit poème de Madame Gaudé devrait leur donner envie de revenir ici- nous avons fait pointer nos cartes de route au café de la Vallée de Mont Saint Père. 
Mes équipiers se restaurent avant de reprendre la route.
C'était l'occasion de retrouver l'ami Hervé de l'ACBE qui songe déjà au Paris-Brest-Paris de 2015.
Les trois vélos carénés au repos à Mont Saint Père.
Il n'est pas le seul dans ce cas ! De drôles de machines étaient également de sortie, machines que l'on retrouvera en nombre sur les routes de la Bretagne en août de l'année prochaine.
Patitrotte va pouvoir se reposer un pneu...
Le fameux Patitrotte qui, après avoir échoué à se qualifier pour le PBP 2011, espère que 2015 lui sera plus favorable.
C'est bizarre quand on se fait doubler par cette drôle de machine !
Il y avait également trois spécimens de vélomobiles (ou vélos carénés) dont un piloté par Marc qui en 2011 "montait" un vélo couché.
J'ai également vu un exemplaire de vélo couché classique.
Plus classique, il y avait aussi quelques tandems, bien sûr.
L'arbre de la Guette.
Rentré à Noisiel un peu avant 18H00, mais un peu à la traine de mes équipiers, ce fut une belle journée de vélo.

jeudi 20 mars 2014

Le TOUR de FOOT dans "Le Parisien"

En ce moment, pour être dans le journal, il faut être :

a) candidat aux élections municipales (C'est  pas bientôt fini ?...), 

b) avoir des problèmes de portable (Allô, Sarko, QUOI...OI...OI...OI ?), 

ou alors, comme d'habitude, c'est ce qui fait vendre du papier, quand même :

c) avoir torturé son voisin, sa tata Huguette, son chien Azor, son Hamster Lionel (Au choix.).

d) avoir volé un sous-marin atomique, tant qu'à faire, à la base de Brest, le conduire sans permis et avec une alcoolémie de 2,7g -chose fréquente là-bas.

On peut aussi :

e) marquer beaucoup de buts pour le PSG, 

f) se doper pour gagner le critérium... 
"J'aimerais tant m'échapper du peloton, aspirer quelques secondes d'éternité, je m'en remplirais plein les poumons et dans ton corps les soufflerais...

Remporter le critérium, c'est pas rien crois-moi, mais t'embrasser sur le podium, là c'est tout pour moi, je voudrais que tu vois comme j'en chie pour toi, pour trois fleurs sur le podium, ah ça j'en bave crois-moi."
Extrait de LA chanson de Miossec

g)Pour notre part, nous avons choisi une autre version sportive, et ça donne ça dans les pages "Seine et Marne" du Parisien daté du Jeudi 20 mars 2014 :


Bon anniversaire, Guillaume !

mardi 18 mars 2014

Le coq chante...

Il chante... oui !
L'entendez-vous ?
Empêtré dans tous ces fils, il chante malgré tout...
Vous l'entendez ?
Il chante même sur toute la gamme.
L'entendez-vous ?

jeudi 13 mars 2014

Merveilleux week-end...

Le printemps est arrivé ! Vive le printemps ! L'air est connu, me semble-t-il.
Samedi, 200 bornes sous le soleil avec les Audax de Troyes. Je retrouve avec joie des cyclos que je n'avais pas revus depuis ma chute sur une route suisse en 2012.
Dimanche, je rajoute quelques kilomètres à mon compteur sur les routes de l'Aisne encore. Avec Laurence, bien sûr.
Mais, "quel est cet empaffé qui tord la rue qui paraissait si droite..."
Beaucoup de monde se promenait, à pied, à vélo et, hélas, en voiture.
Il y en avait aussi qui volaient.
Beaucoup, même... et puis, lui...
Beau temps pour se promener dans le ciel.
J'ai continué aussi ma collection d'arbres. 
Y'en a même un que j'ai photographié sous toutes les coutures.
Comme ci.
Comme ça.
OUI ?
NON ?
Profitons'en, il n'en a peut-être plus pour longtemps... Qui sait ?
Plus terre à terre... Pauvre papi, pauvre mamie. Mais pourquoi ce drapeau tricolore ? Pauvre Transe...
Sur le mur en face, c'est vraiment le printemps... Incontournable sur ce blog.