lundi 29 avril 2013

Images d'un week-end cycliste... frisquet !

L'été serait-il déjà terminé ? En tout cas : ça caille ! Aussi n'avons-nous fait qu'une petite sortie dimanche après-midi.
Dans la vallée du Grand Morin, nous fûmes contraint de nous arrêter pour laisser passer...
...une course cycliste. D'après un bénévole posté à un carrefour, il est difficile de faire comprendre aux automobilistes qu'ils doivent suivre le sens de la  course.
Les "largués" ont intérêt à respecter le code de la route ! Cela m'arriva de temps en temps et c'était il y a bien longtemps...
Nous prenons ensuite le chemin de Doue et comme à chaque fois, je propose à Laurence de monter sur la butte qui domine le village.
Aujourd'hui, elle accepte !
Et nous avons la chance de trouver la porte de l'église ouverte. Deux personnes de l'association qui finance la rénovation de l'édifice gothique nous y accueille. Cette rénovation n'est pas terminée mais le travail déjà accompli est remarquable.
Dans le choeur, trône un aigle, symbole de l'évangéliste Jean. Les boiseries derrière lui furent offertes par le Dauphin Louis XVI qui venait chasser dans la région.
Du beau travail !
Plusieurs tableaux ornent également l'église, dont celui-ci représentant Saint Hubert.
Les chapiteaux sont également décorés de jolies sculptures comme cet usurier qui reçoit un pauvre paysan (à gauche). L'usurier est  entrepris par sa mauvaise conscience (à droite).
Ces drôles de personnages montrent la finesse du travail de ces artistes du Moyen Age.
Malheureusement un certain nombre de ces sculptures sont bien plus abîmées que celle-ci.
A l'extérieur, le travail de rénovation, tout récent, remet en valeur d'autres décorations que l'on ne remarquait pas avant ce précieux nettoyage.
Bien sûr, je ne peux manquer de présenter ici le coq de Doue...
...ni celui, à quelques kilomètres de distance d'Orly sur Morin.
Ce qui me permet de sauter du coq à... l'âne ! (Est-ce bien un âne, d'ailleurs ?)
Pauvre petit animal attaché à un arbre mais, sans doute, sage précaution ?
C'est le printemps quand même...
Aussi renouons-nous avec la tradition du bouquet de fleurs des champs.
Fermez les yeux et respirez...

dimanche 28 avril 2013

Balade en Bassée (Deuxième partie) : Coqs et... avions !

Bien sûr durant cette belle journée, j'ai encore eu le nez en l'air...
A Provins, beaucoup d'églises mais je me contente d'un seul coq pour aujourd'hui.
Ce n'est pas le plus beau de ma collection mais je le prends quand même.
Par contre cet ancien hôtel restaurant attire mon attention !
Il a toute sa place ici celui-là.
A Saint Brice, un joli coq m'accompagne durant mon petit casse-croûte.
Pas mal celui-ci !
Et sur cette ferme...
Une jolie girouette...
...qui cocoricotte !
Pour la suite de la rando, je surprends le volatile sur tous les clochers :
...à Hermé et...
...à Noyen sur Seine...
A Grisy sur Seine (DoDu !) et...
...à Jaulnes.
Ils en deviennent presque banals les gallinacées !
Même quand ils sont plantés sur des de hautes flèches comme...
 ...à Mouy sur Seine.
Mais comme d'habitude, ils sont tous différents.
Coq au vin ?



Le coq de Bray sur Seine n'est pas terrible...








Celui de Saint Sauveur lès Bray...








...ressemble comme un frère à  celui des Ormes sur Voulzie. Auraient-ils été fabriqués par le même artisan ?



Et c'est dans ces parages que je découvre, entre deux coqs...
...une escadrille !
C'est l'aéroport de Courton ainsi que me le nomma une voisine !
Au milieu des lignes électriques...
N'ont-ils pas fière allure ?
"...Sur la terre, tête en l´air, amoureux,
Y´a des allumettes au fond de tes yeux,
Des pianos à queue dans la boîte aux lettres,
Des pots de yaourt dans la vinaigrette
Et des oubliettes au fond de la cour..."
Jacques Higelin
Tout ce bric-à-brac est vraiment sympathique. Je n'ai malheureusement pas pu féliciter "l'avionneur" qui construisit tous ces petits avions. Il était absent, parti en voyage, peut-être ?
Et puis j'ai repris ma quête des coqs...


Celui de Vulaines lès Provins n'est qu'un lointain cousin...







...du coq de Cucharmoy qui a quelques copains...






Et pour finir ce nouvel hommage aux coqs de nos campagnes, voici celui qui trône sur le toit d'une ancienne commanderie transformée depuis longtemps en ferme briarde.
Bien caché dans la verdure...
...il a une drôle d'allure !