dimanche 3 mars 2013

Paris-Nice : 1933, première édition

Si la 71ème édition de Paris-Nice débute aujourd'hui, c'est en 1933 que le Petit Journal créa la "Course au soleil".
Alors, je suis allé chercher dans ma collection le numéro 699 du 21 mars 1933 du "Miroir des Sports"  pour raconter, aujourd'hui encore, une histoire en couleur sépia...
Le vélo ne fait pas la une du magazine qui préfère titrer sur match de football Allemagne France.
Ce Paris-Nice 1933 se déclinait en 6 étapes du mardi 14 mars au dimanche 20 mars 1933 :
Paris-Dijon ; Dijon-Lyon ; Lyon-Avignon ; Avignon-Marseille ; Marseille-Cannes et Cannes-Nice.
Pour raconter la course, je reprends le reportage du journaliste Raymond Huttier, envoyé spécial du journal sur la course.
PARIS-NICE : Première et deuxième étapes, les belges gagnent à l'enlevage devant le gros des troupes

Dijon, mardi
Au Belge Schepers revient la première étape Paris-Dijon (312 km) 
On attendait Paris-Nice avec impatience, parce que  c'était   une   épreuve   nouvelle,  dont   la date  avait   paru  quelque   peu   audacieuse. On attendait  plus curieusement encore les résultats de sa première étape, qui pouvaient être catastrophiques si le mauvais temps sévissait, et si les hommes étaient insuffisamment préparés.
Ce fut une étape fort énervante, qui mit en lumière l'état de préparation d'une partie des Belges et de certains français.
D'autres, au contraire, furent surpris par cette première bataille et surtout les Italiens, qui causèrent une grosse désillusion. Trente hommes seulement pouvaient encore conserver quelque espoir pour le classement général après cette étape, mais les autres conservaient l'ambition d'en appeler de cette défaite ou de démontrer qu'ils pouvaient rapidement s'amé­liorer.
Dès ce premier jour, on eut l'impression que les succès de l'épreuve étaient acquis et que le Petit Journal avait doté le cyclisme d'une compétition de grande valeur. 
Schepers, vainqueur, ne possé­dait d'ailleurs pas, à Dijon, une telle avance pour que la suite de l'épreuve s'en trouvât handicapée.

Lyon, mercredi
51 hommes terminent au sprint la  deuxième étape» dont la moyenne horaire dépasse le 38
IL faut tenir pour véritablement  surprenante  la performance réalisée  par les coureurs dans la deuxième étape Dijon-Lyon : 38 km. 130 dans l'heure ;  c'est  une moyenne  à  laquelle on  ne s'attendait certes pas, surtout si l'on se rappelait les généreux et incessants efforts fournis la veille tout au long des 312 kilomètres de la première étape. Sans  doute, la   distance  de  cette deuxième   étape n'était-elle   que   de   108  kilomètres, et le   parcours, serpentant, d'abord, au sein du prestigieux vignoble bourguignon, et longeant ensuite les douces rives de la Saône, ne comportait-il pas de bien grandes difficultés. N'empêche que les concurrents de cette pre­mière grande épreuve de la saison, que l'on pouvait croire en condition athlétique encore imparfaite, ont surpris tous les suiveurs, par leur ardeur, leur énergie et leur excellent esprit combatif.
Ce qui nous a peut-être le plus étonné, au cours de cette deuxième étape, c'est que les meilleurs élé­ments ne furent pas, d'une manière générale, les routiers qui s'étaient distingués la veine, de Paris à Dijon.
On ne peut évidemment pas faire reproche aux concurrents de Paris-Nice, de manifester une belle ardeur combative, mais gare aux conséquences ! C'est sans doute à quoi le champion Belge Romain Gijssels a dû penser en abandonnant, sous le premier prétexte trouvé, du côté de Meursault, quand il a vu la tournure prise par les événements.
La course, avons-nous dit, fut très ardemment menée, non pas toujours par des coureurs ayant intérêt à se mettre en vedette, dans l'espoir de décro­cher un contrat avantageux avant les grandes épreuves classiques, mais souvent par des hommes qui n'avaient aucun intérêt majeur à se signaler à l'attention de leur directeur sportif. Mettons plutôt cette belle activité sur le compte de l'ardeur instinc­tive et impatiente qui anime les coureurs bien entraînés, à la reprise de la saison routière.
Des nombreuses échappées qui se produisirent, il convient de signaler celle de Rebry, Archambaud, Sieronski. Schepers, Buse et Bulla, alors que la cara­vane— une caravane qui nous rappelait tout à fait le Tour de France — traversait les plantureux vigno­bles étiquetés de noms célèbres : Chambertin, Vosne— Romanée, Nuits-Saint-Georges, Beaune, Meursault, Volnay, Pommard, et plus tard, après Maçon, celle de Bulla — encore lui Aumerle et Grandi. Cette dernière fugue paraissait devoir être couronnée de succès, mais le meilleur animateur du trio, l'éton­nant Autrichien Max Bulla, dut s'arrêter, ayant un pneu dégonflé, et les fugitifs se trouvèrent rejoints de nouveau, peu après.
Cinquante et un coureurs arrivèrent sur le quai Saint-Clair, pour disputer l'arrivée, et le rapide autant qu'élégant Belge, Jean Aerts, qu'on avait peu vu au cours de la journée, l'emporta décisivement, devant son compatriote Alphonse Schepers, qui restait ainsi premier du classement général, le rude Nordiste Albert Barthélémy et le fin Jean Bidot.

Troisième étape : Les Belges continuent !
Avignon, jeudi
LA troisième étape Lyon-Avignon a pu paraître moins animée,  plus  monotone  et,   partant, un peu moins intéressante que les deux premières, mais je suppose que c'est uniquement par comparaison. Car, a tout bien considérer, on assista à bon nombre de démarrages, de chasses et d'échappées ; et si les coureurs roulèrent un peu moins vite que la veille, ils n'en montrèrent pas moins un bel esprit combatif.
On peut même considérer que la journée fut plus fertile que la précédente, puisque la série des échap­pées eut une conclusion positive : un petit groupe de dix coureurs réussissant à se détacher avant le terme de l'étape, alors que la veille l'arrivée avait été disputée par un peloton compact.
Le gros événement de cette étape fut la tentative d'échappée, tout à fait remarquable, déclenchée dans la seconde moitié, du parcours, par le jeune et ardent Parisien Georges Speicher. Dans une forme éblouissante, Speicher mit à profit la côte de Donrière, pour démarrer sèchement, entraînant avec lui le Marseillais Rinaldi et le néo-professionnel Mithouard. Speicher pédalait si facilement et menait un train si rapide, que ses deux compagnons se trouvèrent « lâchés dans la roue », ce qui ne se voit pas très souvent. Resté seul, Speicher continua bra­vement son effort, roulant à 45 à l'heure, et tenant tête au peloton lancé à ses trousses.
Effort inutile et vain, imprudent même, et le signe d'une classe indiscutable.
Comme électrisé par cet exemple, le peloton, dès que Speicher eut été rattrapé, ne cessa plus de multiplier les escarmouches et, à Courthezon. 17 kilo­mètres avant l'arrivée, un petit groupe de onze cou­reurs, comprenant Schepers, Van Rysselberghe, Mauclair, Tommies, Gabard, Monciero, Camusso, Hardiquest, Deloor, Horemans et Bernardoni, réussit à se détacher.
A l'arrivée, où, sous un beau soleil, se pressait le long des remparts, tout près du célèbre pont Saint-Bénazet, une foule enthousiaste, Van Rysselberghe fut classé premier devant Schepers.
Il nous avait, hier, pourtant semblé que Schepers, l’infatigable Schepers, avait franchi le premier la ligne d'arrivée. Peut-être est-ce parce que M. Alban Collignon, le fameux juge de Copenhague, se trouvait à proximité de la ligne d'arrivée, qu'une pareille erreur d'appréciation s'est trouvée commise ?

Je me suis bien entendu questionné sur le sens de cette dernière phrase. Et j'ai trouvé la réponse !
A Copenhague, en 1931, se déroulaient les championnats du monde de cyclisme. La finale de l'épreuve de vitesse opposait le Français Michard et le Danois Hansen. Après avoir gagné chacun une manche, les deux hommes s'affrontèrent dans la belle.
Michard, à droite, vainqueur ! Et Champion du monde ! Les 12000 spectateurs réunies dans le vélodrome étaient d'accord. : Toutes ? Toutes, sauf une, M. Collignon, vice-président de la Ligue Vélocipédique Belge et juge à l'arrivée, déclara Hansen vainqueur. Ce dernier protesta, il refusa même dans un premier temps d'endosser le maillot de champion du monde. La foule, des Danois en grande majorité, poussa un cri : "Michard ! Michard !" Le juge à l'arrivée lui-même, le brave M. Collignon, était prêt à revenir sur sa décision... Hélas, le règlement (Article 40) stipulait : "Les arrivées sont jugées par une seule personne et ses décisions sont sans appel." 
Falk Hansen devint donc Champion du monde de vitesse malgré lui...
Dans son article de 1933 , Raymond Huttier qui qualifiait M. Collignon de "vrai brave et honnête homme" en 1931, semblait avoir un peu changé d'avis...
Imaginons pareil règlement pour un certain Paris-Roubaix et Gilbert Duclos-Lassalle n'en aurait pas deux  à son palmarès !

Quatrième étape : Première victoire française, quand Speicher sait vouloir
Marseille, vendredi.
enfin, une victoire française ! ne put-on s'em­pêcher de s'écrier en voyant Georges Speicher franchir, quelques fractions de seconde ayant Jules Merviel, la ligne d'arrivée de la quatrième étape,  Avignon-Marseille,  tracée sur la piste plate de l'immense parc Borély. Victoire particulièrement bien accueillie d'ailleurs, car elle  récompensait un coureur fort svmpathique, racé, élégant, au tempé­rament bien français et qui s'était déjà bellement distingué les jours précédents.
Le succès, ou plus exactement la performance de Speicher, qui réussit à s'échapper en compagnie du rude Merviel au contrôle d'Aix-en-Provence, plus de 50 kilomètres avant l'arrivée, après une course où le vent du sud avait été roi, doit nous réjouir aussi à un autre titre. Les lecteurs du Miroir des Sports se rappellent sans doute que nous avons consacré, il y a deux mois environ, un article à Georges Spei­cher, grand espoir du cyclisme français. 
On retrouvera l'article en question sur ce blog en cliquant sur le lien suivant : http://montour1959lasuite.blogspot.fr/2012/11/le-tour-de-france-1933-le-recit.html 
Dans cet article, j'avais dépeint le sosie de Leducq comme un coureur bourré de qualités athlétiques, mais dont les ressources morales étaient beaucoup moins généreuses et qui, notamment, manquait sérieuse­ment d'audace et de ténacité dans l'effort. Speicher, qui reconnaissait loyalement ses défauts, nous avait assuré qu'il ferait tout son possible, au cours de la saison qui allait s'ouvrir, pour mettre toute sa volonté au service de ses muscles.
— Pour cela, disait-il, je n'aurai qu’à prendre exemple sur mon camarade Archambaud, avec qui je ne cesserai jamais de m'entraîner.
Cette transformation morale, que Speicher nous avait annoncée, et en quelque sorte promise, est aujourd'hui un fait accompli. Speicher a appris à souffrir, à se dépenser, à s'accrocher ; il a du même, coup, pris confiance en lui-même, et nous devons voir en lui, le meilleur routier du moment.
Cette quatrième étape, avons-nous dit, fut courue sous le signe du vent, un vent du sud terrible qui s'était levé brusquement et qui, dans les deux pre­miers tiers de la course, vint rudement frapper les routiers de face ou de côté, rendant ainsi impossible, toute tentative d'échappée. Après Salon, le vent mollit quelque peu, et Speicher, mettant à profit cette accalmie, démarra juste au contrôle d’Aix-en-Provence. A vrai dire, Speicher ne pensait peut-être pas à une fugue sérieuse, mais quand il se vit en pos­session d'une cinquantaine de mètres d'avance, avec seulement un coureur, Merviel, dans sa roue, il appuya fermement et courageusement sur les pédales. Merviel, qu'un long séjour chez Francis Pélissier, dont il a scrupuleusement suivi les conseils, parait avoir transformé, se dépensa de son mieux, et ainsi la tentative des deux fugitifs se trouva-t-elle couronnée de succès.
Imaginez l'enthousiasme de la foule marseillaise, une foule de Tour de France, quand les deux Fran­çais arrivèrent détachés au Parc Borély, avec une minute d'avance sur Demuysère et 2' 30 sur le gros du peloton ! Il pleuvait sans doute à verse, mais le soleil était dans tous les cœurs.


Contraste saisissant dans la cinquième étape de Paris -Nice
Cannes, samedi.
Il est dommage que la cinquième étape Marseille-Cannes n'ait pas été courue à l'envers. En effet, dans la  première moitié  du   parcours,   dont   le profil était assez accidente, on put assister à de sérieuses échappées, alors que la seconde partie de l'itinéraire,  longeant  presque  sans  interruption   la divine Côte d'Azur et incitant les coureurs à une inou­bliable mollesse, permit  le regroupement total.
L'arrivée au sprint était inévitable, et chacun bor­nait son ambition à se placer le mieux possible. André Leducq, désireux de se racheter de ses médiocres performances passées, et qui savait que la longue ligne droite de la Croisette lui convenait tout parti­culièrement, était un des plus désireux d'arracher la victoire. Malheureusement, juste à l'entrée de Cannes, il s’accrocha avec son camarade d'équipe Speicher. Un léger flottement se produisit inévi­tablement dans le peloton, et le grand Fernand Cornez, bien placé à ce moment-là, en profita pour prendre un avantage décisif. 
Dire que l'on ne fut pas un peu étonné de le voir franchir le premier la ligne d'arri­vée, avec plusieurs longueurs d'avance sur Schepers, Rebry, Lapébie et Rinaldi, serait trahir la vérité. Le brave Fernand, lui-même considérablement, im­pressionné, ne savait comment manifester sa joie. De tels résultats pour inattendue qu'ils soient ne nuisent, nullement a l'intérêt du sport cycliste.

Sixième étape : Camusso gagne mais Schepers reste premier du classement général.
Nice,  dimanche.
comme dans le Tour de France, l'étape Cannes-Nice a été celle des Italiens et, comme au mois de juillet dernier, c'est le sec et nerveux Camusso qui franchit le premier, nettement détaché,  la ligne d'arrivée tracée sur le  quai des Etats-Unis, au bord même de la mer aux flots bleus.
L'étape Cannes-Nice, que les coureurs dispu­tèrent aujourd'hui, était beaucoup moins redou­table que le Cannes-Nice du Tour de France. On ne passait pas en effet par la boucle de Sospel, avec ses raides cols de Nice, de Braus et de Castillon. Après avoir longé la côte jusqu'à Menton, à la frontière italienne, les routiers revenaient pour ainsi dire sur leurs pas, et, après avoir traversé Monte-Carlo, ils avaient simplement, avant de rejoindre Nice, à esca­lader la montée de Beausoleil et la fameuse côte de la Turbie. Les obstacles étaient donc en nombre fort réduit, mais ils furent suffisants pour que Camusso  put mettre en valeur ses qualités de grimpeur qui sont véritablement extraordinaire.  Arrivé au pied de la Turbie en compagnie de la plupart des unités marquantes du peloton, Camusso partit littéralement au sprint et, tout de suite, il se détacha d'une ma­nière décisive. Nul ne put, même pendant quelques centaines de mètres, résister à la puissance de son attaque, pas plus Benoît-Faure et Barral, qui avaient été les grands rivaux de Camusso dans les étapes de montagne du dernier Tour de France, que les régionaux sur qui beaucoup avaient fondé de sé­rieux espoirs.
Camusso surclassa tout le monde aujourd'hui, comme rarement un grimpeur a pu le faire jusqu'ici, et s'il possède encore une pareille forme au moment du Tour de France il faudra obligatoirement faire de lui un des plus sérieux outsiders de l'épreuve.
Arrivé seul au sommet île la Turbie, avec une minute d'avance sur Barral, Demuysère, Schepers et Hardiquest, l'étonnant Transalpin augmenta encore son avance dans la descente et à Nice il comptait 1' 30 d'avance sur Jean Aerts, Max Bulla, Demuysère, Barral, Schepers, Hardiquest, Arcbambault et Benoît Faure.
Seulement, cette avance n'était pas suffisante pour que Schepers pût être inquiété, et le puissant routier flandrien, qui avait pris la tête depuis Paris, ter­minait ce premier Paris-Nice, dont le succès fut con­sidérable, en grand triomphateur.
Raymond HUTTIER
On notera que les deux dernières photos furent transmises par Bélinographe, ce qui explique leur moins bonne qualité : le bouclage du journal n'attend pas ?

Le classement général de l'épreuve s'établit ainsi :
1. Alphonse Schepers, 37 h, 4,8' 7
2. Louis Har­diquest, 37 h. 50' 37
3. Benoît Faure, 37 h. 51 ' 20
4.. Deloor, 37 h. 51' 31
5. Speicher, 37 h. 51' 17
0. Camusso, 37 h. 53' 17
7. Jean Aerts, 37 h. 53' 50
8. Bernard, 37 h. 55' 34
9. Louviot, 37 h. 55' 40
10. Archambaud, 37 h. 56' 05
11. Buttaffochi, 37 h. 58' 04
12. Joly, 37 h. 58' 13".

L'analyse de la course revient au journaliste Lucien Avocat :
je savais que les Français Archambaud et Spei­cher étaient en grande condition; que  Bulla, Cornez, Lapébie marchaient bien; que Leducq devait être à court de préparation, ainsi que les Allemands Sieronski, Geyer, etc., et, enfin que certains régionaux étaient capables de beaux exploits. Cela m'avait, incité à penser que les routiers belges ne triompheraient pas aussi facilement qu'ils avaient l'habitude de le faire dans Paris-Roubaix, qui était jadis la première course de l'année.
Or il faut reconnaître que les coureurs flandriens ont encore été les maîtres des routiers français, allemands, italiens, suisses et espagnols. Sans doute ce n'est plus l'écrasement d'autrefois, mais ce qui reste inquiétant c'est la facilité de la Belgique à produire de nouveaux coureurs chaque année, alors que ses anciens sont toujours dangereux. Même amputé de Bonduel, Félicien Vervaecke  et autres coureurs de classe. Le lot des Belges de Paris-Nice prend dès les premières étapes la tête du classement général et ne la quitte plus. Sans doute, nous aurons Archambaud et Speicher et cela c'est notre grand espoir pour la saison ; mais nos jeunes, qui débutaient en compétition professionnelle, les bons Noret et Mithouard, n'ont pas fait grand'chose, non plus que les jeunes Italiens.

Quelque temps après, Speicher remportait le Tour de France 

et le championnat du monde sur route . Mithouard 

gagnait Bordeaux-Paris cette même année. Noret inscrivit 

son nom au Derby de la route en 1934.  

1 commentaire:

  1. Décidément, je vais finir par m'intéresser à l'histoire du cyclisme. Je lis en effet ces articles avec de plus en plus d'intérêt. Mais j'attends quand-même avec impatience les comptes-rendus de tes balades sur tes belles montures...
    A bientôt!!!

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