mardi 31 décembre 2013

2013 dans le rétroviseur...

Pour terminer cette année cycliste, il me manquait 36 kilomètres pour atteindre  :
12 000 km
36 kilomètres parcourus en début d'après-midi sur mes 4 vélos... Pas en même temps bien sûr !!!
J'ai d'abord enfourché mon vélo JPLP pour un petit circuit de 9 kilomètres autour de La Ferté Gaucher.
Depuis le 12 octobre, j'ai fait 20 sorties sur ce vélo, parcourant 1 120 km.
Le deuxième tour, je l'ai réalisé sur mon vélo CHARDON.
Sur cette machine, j'ai parcouru en 2013, en 22 sorties, 1 296 km.
Pour mon troisième tour, j'ai pris le vélo de mon boucher.
J'ai sorti 11 fois ce vélo cette année, parcourant 730  km.
Pour arriver à ce compte rond de 12 000 kilomètres que je ne croyais vraiment pas atteindre cette année 2013, j'ai enfourché ma randonneuse Le Vacon pour parcourir les 9 derniers kilomètres. Ce qui me permit de terminer mon année par une dernière crevaison...
Sur ce vélo, j'ai fait 99 sorties en 2013 roulant 8037  km.
Je n'oublierai pas les 14 sorties sur le tandem pour ajouter   757  km à notre score ! Si un lecteur tatillon fait le total, il manque 60 kilomètres : 
Ceci correspond à la seule sortie que j'ai faite sur le VTT pour découvrir la ligne de chemin de fer  La Ferté Gaucher Esternay.
Ma plus longue randonnée (340 km) me conduisit sur les champs de bataille de la Marne de la guerre de 14-18, sur les traces du...
Une deuxième grande randonnée (256 km) me permit de rouler sur le...
Redécouvrant les lieux de la boucherie de 1917...
 ...cette randonnée me fit également connaître la magnifique église art-déco de Martigny-Courpière.  Ce fut sans doute la plus jolie découverte de cette année.
Un des moments les plus agréables de cette année fut sans doute, malgré une météo... capricieuse, notre première randonnée permanente (La randonnée Brie Champagne, organisée par le club cyclotouriste de Montmirail) avec Mado et Michel.
Avec deux découvertes gourmandes pas trop loin de chez nous: tout d'abord "Les délices de l'abbaye", à Orbais l'Abbaye, délicieux petit restaurant.
Quant à la chambre d'hôtes de Bannes, "chez Muguette", le gîte et le couvert y sont remarquables.
Dans un autre registre, notre voyage avorté vers les cols pyrénéens aurait pu nous laisser des regrets, il n'en fut rien...
 Cela nous permit de retourner sur le chantier du château de Guédelon et de découvrir le pays de madame...
                                 ...COLETTE.
Nous réussîmes même à faire un troisième petit voyage vers les lacs réservoirs de Champagne par ce magnifique été 2013.
Pour terminer ce petit regard sur l'année écoulée, je terminerai par ce petit tableau qui montre les chiffres de mon année cycliste : 12 000 kilomètres en 167 sorties... 

Nombre de sorties
KM par mois
Janvier
7
368
Février
4
199
Mars
11
529
Avril
13
1153
Mai
16
1161
Juin
19
1405
Juillet
16
1499
Août
31
2651
Septembre
7
488
Octobre
20
1200
Novembre
13
718
Décembre
10
629
Mais il cache les belles promenades, les grosses rigolades, les petits pique-niques, les kilomètres avalés sous la pluie et dans le vent, les cinq chevreuils qui traversent tranquillement la route juste devant moi, les petits moments où l'on est obligé de s'arrêter pour regarder le paysage, tellement c'est beau...
Bien sûr, il y eut aussi le vélo de l'ami Pascal qui couinait, qui couinait... mais il semble que ce soit un vieux souvenir. 
Voilà donc une belle année cycliste qui s'achève !

vendredi 20 décembre 2013

Mes pommes au four

Les messages se font rares sur ce blog... Alors ce soir, avant d'aller mettre mes pommes au four,  je donne ici cette recette simple et délicieuse.
Il me reste encore quelques pommes de ma récolte du début d'automne mais comme elles commencent à se  ratatiner, se rider... la meilleure façon de les déguster est de les passer au four.
Pour cela il faut préparer les pommes, du beurre, du sucre vanillé et du miel.


Il faut aussi un petit plat. Ma mère les faisait cuire dans un petit plat en aluminium avec deux petites anses comme celui-ci :




En ce qui concerne mes pommes au four à moi, un plat en terre cuite fait très bien l'affaire.
IL faut d'abord laver les pommes, les sécher puis retirer le trognon. Pendant ce temps, il faut faire préchauffer le four (Thermostat 7).
Dans le trou de la pomme, j'introduis une noisette de beurre (mais c'est facultatif).
Ensuite, on saupoudre les fruits de sucre vanillé.
Enfin, on les nappe de miel avant de les enfourner dans le four bien chaud.
Après une quinzaine de minutes (moins si on aime les pommes bien fermes), on peut déguster un bon dessert . Surtout, il ne faut pas négliger la peau : c'est peut-être le plus délicieux.
Ma maman, quant à elle, passait les pommes entières au four et sans aucun accompagnement : C'était tout aussi succulent.
Mais je cause, je cause et personne ne préparera à ma place notre dessert de ce soir ! 
BON APPETIT...

mercredi 11 décembre 2013

TACHAN a écrit "On n'est qu'des boyaux..."

Quand j'ai monté des roues à boyaux sur mon vélo H.  cela me fit penser à une chanson de Tachan. 
Oui, c'est écrit sur la liste des chansons. : "On n'est qu'des boyaux". Chanson enregistrée en 1983.
Et je possède, encore, la cassette audio, en état de marche. Je peux même l'écouter quand je répare, bricole, un vélo.
Mais, je n'ai pas que ça !
En 1982, Dargaud (généralement éditeur de BD, mais pas que, la preuve...) fut bien inspiré de publier 4 volumes de 50 textes de chansons de Tachan. 
Oui, oui, ça doit faire dans les 200 chansons de Tachan... C'est pas rien ! Une oeuvre, quoi !
Dans ce volume 1, c'est Cavanna, François, qui écrit la préface :
"... Ce qu'il n'aime pas Tachan, il le déteste. Très fort. Mais ce qu'il aime, il l'aime à la folie. Il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup plus de choses qu'il aime, Tachan, que de salauds qu'il n'aime pas. 
Tachan est un enfant qui ne grandira pas. Il a le coeur, Tachan, grand comme l'univers. Et la voix de Tachan est un géant de fer capable de porter ce coeur à bout de bras.
VAS-Y, TACHAN !"
Et en plus, pour chaque chanson, il y a un dessin, de Reiser, de Wolinski, de Cabu, de Siné... et de tant d'autres qui dessinèrent dans Charlie Hebdo et Hara-Kiri de la grande époque ! Excusez du peu...
Dans le volume 3, il y a le texte de la chanson qui m'intéresse aujourd'hui.
Et le dessin l'illustrant est de Gébé.
Je trouve même une certaine ressemblance entre ce personnage et le "vrai" Gébé.
Le vélo, la bicyclette, comme métaphore de la vie, nombre d'auteurs l'ont faite.
Elle est ici particulièrement pertinente quand Tachan évoque, par exemple, le campionissimo Fausto Coppi.
"Roule, roule, baisse bien la tête,
Ton Tour du monde est fini."
Fausto Coppi mourut en 1960 de la malaria, contractée lors d'une tournée en Afrique.
"...Tu crèveras au bout de la course, pauvre Fausto..." 
Fausto Coppi, comme tous ses collègues de l'époque glorieuse du VELO portait autour des épaules un BOYAU, comme sur cette photo de la première ascension de l'Alpe d'Huez au Tour de France en 1952.
Tout comme Jean Robic qui est encore dans la roue du futur vainqueur du Tour.
"Roule, roule, petite bicyclette,
Sur les pavés, sous la pluie."
Ici lors du Paris - Roubaix 1973.
"On n'est qu'des boyaux,
Même si parfois il est jaune-soleil ton maillot..."
Jacques Anquetil et Charly Gaul, deux héros antiques... du vélo !
"On n'est qu'des boyaux,
Tu finiras lanterne rouge contre un chrono..."
En 1969, Pierre Matignon est dernier au classement général du Tour de France à 2 jours de l'arrivée à Paris. 
A 50 kilomètres de l'arrivée au Puy de Dôme, il s'échappe et prend plus de 6 minutes d'avance au peloton. A l'arrivée au sommet, il conservait plus d'une minute d'avance sur le Cannibale, Eddy Merckx.
Cette victoire permit à Pierre Matignon de céder la fameuse lanterne rouge à André Wilhem  qui se fit visiblement un plaisir de l'installer sur son vélo "Lejeune" pour la dernière étape qui ne fut pas un contre-la-montre !
"On n'est qu'des boyaux,
Il s'en fallut de peu qu'ils réclament ta peau..."
Je terminerai ce message par cette jolie photo de Bottechia, vainqueur du Tour en 1924 et 1925. De lui, hélas, "ils" eurent la peau. En effet, on le retrouva mort près de son vélo, sur le bord d'une route italienne en 1927. Sur son lit de mort, des années plus tard, un paysan s'accusa d'être l'auteur du crime. Bottechia serait-il mort pour avoir volé quelques cerises ?...
Les photos illustrant cet article sont issues de ma collection personnelle de Miroir Sprint, Miroir du cyclisme et des coffrets "Archives photographiques du cyclisme".

mardi 10 décembre 2013

Le vélo de mon boucher !

Voici un an environ, mon boucher -un très bon boucher comme autrefois, qui vend de la viande délicieuse comme on n'en trouve que chez le... boucher- m'a vendu son vélo.
J'en ai parlé ici : http://montour1959lasuite.blogspot.fr/2012/11/encore-un-nouveau-velo.html .
Et puis j'ai fait quelques sorties sur ce vélo des années 70. Onze exactement, parcourant plus de 700 kilomètres, quand même, sur ce beau vélo. Mais, entre les boyaux qui se décollaient, de vieux boyaux d'époque, pensez-vous !... La roue-libre "éclatée" au début de l'année 2013, trop costaud le mec !... Les cocotes de frein en piteux état, oui, surtout ces vieilles cocottes blanches !... je l'avais un peu laissé de côté mon vélo H.
Alors quand, voici quelques semaines, à la bourse aux vélos de Puiseaux, j'ai trouvé une belle paire de poignées de freins CAMPA des années 70-80, pour 20€ seulement... je n'ai pas hésité longtemps. Trouver des cocottes Campa d'avant l'époque des "Ergo-power" est quasiment impossible (ou alors, j'ai mal cherché...).
"Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans..." (Air connu)
Et puis mercredi dernier, j'ai enlevé la vieille guidoline, 
...démonté câbles et gaines de freins pour rajeunir un peu tout ça !
J'ai également acheté deux boyaux "Vittoria", parce que, tant qu'à faire, autant rouler sur des roues à boyaux, comme quand j'étais... coureur !
L'odeur de la colle Pastali est toujours la même...
C'est toujours aussi difficile de monter le boyaux sur la jante, et bien sûr, je mets de la colle partout !
Mais quand tu gonfles tes boyaux à fond... il y a  un petit pincement au coeur : Remember...
Hélas, mon père ne sera plus là pour réparer ces fichus boyaux quand ils auront crevé. Un sacré boulot que mon papa faisait avec plaisir.
J'ai bien entendu acheter aussi de la tresse Vélox pour habiller le cintre JUBA.
C'est vachement beau quand même !
Et puis, j'ai monté les câbles dans leurs gaines noires. J'ai réglé les freins. J'ai même fait quelques retouches de peinture !
ET samedi après-midi, j'ai enfourché la machine pour une petite sortie avec Lolo : un régal !





J'ai même réussi un petit reportage sens dessus dessous !
Sur les routes frileuses de la Brie, il n'a pas fini de rouler mon vélo H.
(Rappelons que je l'appelle ainsi car il appartint, avant d'être le vélo de mon boucher, à Henri Heintz, coureur cycliste professionnel rémois du début des années 70 et chauffeur pendant une vingtaine d'années du Docteur Porte durant le Tour de France.)