samedi 20 octobre 2012

Je m'y mets dès aujourd'hui !

L'ami Alain de Villers Cotterets vient de m'envoyer cette vidéo. Avec un peu de boulot, je devrais y arriver moi aussi...

vendredi 19 octobre 2012

Le Tour de France 1933 : la carte

Voici presque trois semaines que je n'ai rien publié sur ce blog... Que le temps passe vite ! Et il fut fort (mal ?) occupé. Mais je reviens aujourd'hui par ce petit message que j'ai dans la tête depuis quelques mois.
En effet, en janvier 2012, Hervé, cyclo de l'ACBE, m'offrit un fac-similé de la carte géante du Tour de France 1933. Carte réalisée par un membre de sa famille : M. Henri PERRON.
Et cette carte est affichée depuis quelques semaines chez moi. Or il semblerait que ce soit une des premières initiatives de ce genre, si j'en crois les remerciements adressés à M. PERRON par Henri DESGRANGES soi-même !
Voici le texte  imprimé sur la carte (juste au-dessus de l'inscription "DUBO"), il est illisible sur la photo, alors je le recopie ci-dessous :
L'opinion de M. Henri Desgranges sur notre "Carte du Tour de France cycliste" et sur l'évolution de l'épreuve.
Cher Monsieur PERRON
Savez-vous pourquoi j'ai accueilli avec tant de sympathie votre idée de lancer cette saison une "Carte du 27ème Tour de France cycliste 1933" ? C'est parce que cette idée ne pouvait pas ne pas être un hommage sincère rendu à l'importance de l'épreuve, en même temps un acte de collaboration très efficace à son succès.
Souvent on me demande comment je me suis pris pour faire du Tour de France cycliste la plus grande épreuve sportive de monde entier. C'est bien facile à expliquer. J'y ai consacré chaque année, depuis 1903, tous mes soins et tout mon zèle, mais aussi, mais surtout, j'ai trouvé sur ma route de persévérants travailleurs, d'amicales initiatives, comme la vôtre, qui, prises séparément, ont pu faire l'effet d'un grain de sable dans l'ensemble de la construction mais qui, vues d'ensemble, expliquent l'étourdissant succès du Tour de France.
C'est qu'on ne construit pas seul un monument aussi important. Il faut l'accueil du public, la sympathie de la foule, les suggestions amies de ceux qui réfléchissent. Il faut, je le proclame, des "Cartes du Tour de France cycliste 1933" qui s'envolent comme des messagères zélées, porter dans les régions françaises, la gloire de la grande course.
Comment ne souhaiterais-je pas à votre "Carte du Tour de France cycliste 1933" tout le succès que mérite votre zèle et votre initiative. Grâce à vous des milliers de sportifs vont suivre les phases de la bataille, en discuter, s'y passionner.
Encore une fois merci, et bravo ! Monsieur PERRON.
Henri DESGRANGES, Directeur de L'AUTO.
Cette grande carte murale était apparemment destinée à être distribuée dans les débits de boissons (Les réclames sont assez explicites...). 
On pouvait suivre au jour le jour le tracé du Tour de France 1933. De petits cartouches suivaient  le parcours de l'épreuve où l'on pouvait inscrire les résultats au fil des étapes : classements "As" et "Individuels" ainsi que le classement international par équipes.
Le palmarès de l'épreuve était aussi présenté : une photo en médaillon des 19 vainqueurs des 26 Tours de France précédents, agrémentait également l'affiche, de Maurice Garin en 1903 à André Leducq en 1932. 
Enfin, trois publicités complétaient le poster :

  • En haut, il était question du Royal Combier et de l'Elixir Combier, société des liqueurs Combier à Saumur.
  • Sur les côtés, une réclame pour les grands vins mousseux de Saumur Tessier "Oh! du Tessier, c'est du bon !"
  • En bas, enfin, le fameux "DUBO, DUBON, DUBONNET, vin tonique au Quinquina !"

Il semble donc que Messieurs PERRON, Henri (qui dessina cette carte) et Louis (qui l'édita), soient les inventeurs des cartes qui ornèrent jusqu'à nos jours tant de cuisines, de chambres, de WC même (!) de passionnés de la Petite Reine et du Tour de France.
Ces cartes qui paraissaient (et paraissent encore) dans nos journaux au mois de juin et qui firent le bonheur des lecteurs du Miroir Sprint ou du Miroir des Sports, du Miroir du cyclisme ou de Sprint international mais aussi du Parisien Libéré, de Ouest France ou de France Dimanche !
J'en possède une modeste collection qui commence en 1948,  avec beaucoup d'années manquantes, certaines n'ayant pas résisté à un affichage prolongé (Je suis preneur si quelqu'un veut m'en offrir...).
Mais le parcours du Tour de France ne fut pas seulement publié en affiche géante, il orna également les objets publicitaires les plus divers... pour la plus grande joie des collectionneurs !
Il me reste donc à raconter ce Tour 1933... mais ce sera l'objet d'un prochain message ! Très bientôt...

lundi 1 octobre 2012

Un joli mois de septembre...


10 054 KM

Et oui, je viens  de franchir le cap des 10 000 kilomètres depuis le 1er janvier. Bien sûr je suis loin des 13 000 et quelques de l'an passé, mais ce n'est pas mal quand même.
En septembre, je n'ai donc pas chômé : plus de 1200 Km au compteur. J'ai dû passer près de 60 heures sur le vélo (Oui, je sais, je ne roule pas vite...) et je me suis encore régalé !
Comme en plus j'ai repris le chemin du boulot, on comprendra pourquoi j'ai un peu délaissé ce blog depuis quelques semaines. Je n'aurai publié que 5  messages en un mois !
Alors retour en images sur mes pérégrinations cyclistes de ces dernières semaines.
Nous avons sorti le tandem à deux reprises pour deux sorties au long cours : j'ai enfin changé la selle de Laurence aussi a-t-elle accepté de reprendre notre infernale machine.
Quant à sa machine à elle, elle connut une petite défaillance pneumatique. Notez le geste noble du mécanicien (et ses chaussettes...). Si Lolo avait été seule elle serait rentrée à pied sans doute. A moins que...
Vachement facile de mettre le vélo à l'arrière de ce vieux "tacot".
On pourrait même inventer des gags à la Laurel et Hardy : 
"Où as-tu mis mon vééélo, Stan ?
- Oulala ! Je ne sais pas... Je crois qu'il est paarti, Oliver !"
Le "Pouet-pouet" aussi est d'époque.
Plus récente, cette 304 Peugeot pourrait plus difficilement contenir le vélo de Lolo.
Quant à ce véhicule d'aujourd'hui : Si j'avais travaillé dans les tuyaux, j'aurais été capable de la faire celle-là mais après, j'aurais eu honte, je crois !
Mais il n'y a pas que des voitures dans mes images.
 Il y a aussi la nature, bien sûr. Les balles et bottes de paille sont à peine  rangées (bien ou mal...) mais les travaux des champs continuent.
Longtemps le lin est resté sur le sol.
Nous sommes passés près d'un champ où se déroulait le ramassage ce week-end. 
De petites machines rassemblent la plante coupée pour former des balles rondes. Le ballet est rapide et semble bien réglé.
Par contre, la récolte des pommes risque d'être bien médiocre cette année : pas un seul fruit sur le petit pommier des Crochots !
Itou pour les châtaignes : les bogues sont minuscules ! Triste automne en perspective pour les cyclistes-cueilleurs...
Mais je continue à admirer les arbres et j'en ai découvert un magnifique à Hondevilliers en bordure d'une route que je prends rarement.
Impressionnant, non ?
Joli, non ?
Un arbre, donc !
A Hondevilliers encore, j'ai complété ma collec' de plaques de cocher avec ce mât qui avait échappé à mon oeil averti.
Celle-là n'est pas mal non plus.
Et ce panneau en béton, pour combien de temps est-il encore en place ?
Je suis même passé dans le village du Petit Chaperon rouge !
A Saint Cyr sur Morin, l'ancienne auberge de L'Oeuf dur et de l'Amour ( Nom fort énigmatique qui ne trouve aucune explication à ce jour.) vient d'être rachetée pour devenir un musée (Le Conseil régional d'Ile de France finançant 40% des 250 000€ nécessaire au rachat).
Cette auberge accueillit voici des lustres des artistes parisiens qui venaient se mettre au vert dans la vallée du Petit Morin, y organisant des fêtes mémorables qui marquèrent l'histoire du village. Depuis, St Cyr est jumelé avec la commune libre de Montmartre.
Ce sera donc le troisième musée de ce joli village après le musée des pays de Seine et Marne dans l'ancien Hôtel Moderne des frères Guibert, et celui qui se trouve dans la maison de Pierre Mac Orlan . Saint Cyr, village musée ?
J'ai commencé ce billet une pompe à la main, je termine donc avec une autre pompe que je n'avais pas encore remarquée au village de Doucy. Malheureusement, impossible de s'y désaltérer !