mercredi 30 novembre 2011

Cent-trente-quatrième sortie 2011


Aujourd'hui, j'ai décidé d'aller changer de selle ! La mienne est un peu abîmée ! Alors direction Château Thierry et le magasin Sport Passion de Jo van Nimmen qui fut un compagnon de route du Paris-Brest-Paris Audax.
Et voilà, le tour est joué ! En plus (signe du "destin" ?), j'avais rempli ma gourde de sirop de menthe et non de miel comme je me l'étais promis (mais ce n'est que partie remise, il faut que j'essaie cette boisson miracle !).
En fait, c'est une selle d'essai : je la teste quelques jours et si mon fessier la supporte bien, je choisirai ce modèle mais en noir plutôt, à moins que des dizaines d'internautes ne me conseillent de garder ce modèle qui est, on le notera, assorti à mon petit kangourou. 
Je viens pour cela d'ajouter un petit sondage sur le bandeau gauche du blog qui entre ainsi dans une dimension... interactive ! Pour les indécis, je pourrai même ajouter d'autres photos du vélo, il suffit de demander. Et tout de suite, je m'en vais voter (Comme ça il y aura au moins un vote...), j'esoère que j'ai le droit !
En rentrant vers la Seine et Marne, j'ai remarqué que cette plaque de rue qui ressemblait fort à une imposture, genre blague de vieux Coco...
...a été remplacée par celle-ci qui est toute pimpante. Il y a donc bien une rue Staline à Essômes sur Marne. Le Petit Père du Peuple doit se friser les moustaches au paradis des apparatchiks ! A moins bien entendu qu'il ne s'agisse d'un homonyme :
Dimitri Staline, chauffeur de taxi...
Ginette Staline, tenancière de maison close...
Grégory Staline, chanteur de baltringue...
Aline Staline, pompière...
Mais ces gens simples n'ont jamais de rue à leur nom, n'est-ce pas ?

BRAVO, MONSIEUR !

Si je prends souvent du miel au petit déjeuner, jamais encore je n'en ai pris dans le bidon : dès demain, j'essaie !

dimanche 27 novembre 2011

Le "Thomas Pips" de la semaine.

Encore un dessin de Léo de Budt : je ne m'en lasse pas !
On peut toujours et encore chercher les petites souris... mais j'aime bien les trognes des spectateurs et les jambes poilues de Thomas. 
VAS-Y, THOMAS !

samedi 26 novembre 2011

Cent-trente-troisième sortie 2011

Une petite sortie de 33 kilomètres ("Dites 33...") dans la brume... 
BRRRRR!!!!!!!
La première fois cet automne que j'ai froid aux  mains et aux pieds : va falloir  voir à ressortir les moufles, les couvre-chaussures et pourquoi pas la cagoule !
Même les pigeons avaient froid...
...et les arbres aussi !

vendredi 25 novembre 2011

Chapeau, MONSIEUR !

Je viens de découvrir ceci dans le journal "Le Parisien".


J'en ai encore pour quelques années à arpenter les routes de France (et d'ailleurs ?)...
Et cela me fait me souvenir avoir publié sur mon premier blog, en février 2009, un message à propos d'un article qu'écrivit Robert Chapatte dans Miroir Sprint en 1959. Il avait pour titre "L'homme le plus heureux de monde". Voici le lien :
http://montourdefrance1959.blogspot.com/2009/02/le-cycliste-le-plus-heureux-du-monde.html

mercredi 23 novembre 2011

Cent-trente-deuxième sortie 2011

15 000 kilomètres !

C'est la distance que j'ai parcourue sur mon vélo depuis le 1er janvier 2011.
"Hé ! pas mal..."
Départ par la vallée du Grand Morin et retour par celle du Petit Morin, 63 kilomètres pour afficher pile-poil 15 000 sur mon compteur fictif ! 
C'est seulement la deuxième fois que cela m'arrive (après 2009) ! 
Un vrai"score" de retraité...
J'ai pris ces photos à l'extérieur de la Galleria Continua - Le Moulin, galerie d'art contemporain qui se trouve dans la vallée du Grand Morin à proximité de Boissy le Chatel. Sauf les baignoires bien sûr (quoique...) mais cela faisait longtemps !

mardi 22 novembre 2011

Poulidor à la une de Miroir du Cyclisme (8)

1975
A 39 ans bientôt, Poupou n'a jamais été si poupoulaire !
Et dès le numéro de janvier, il partage la une du Miroir avec les champions du moment.
Dans le numéro 200, il apparaît comme un "passeur" entre l'époque Anquetil et l'époque Merckx.
Derrière Danguillaume, Thévenet et Zoetemelk, Poulidor précède Merckx. Cette photo prise au critérium du Dauphiné Libéré ne préfigure pas le Tour de France 1975. Thévenet en fut le héros quand Poulidor termina dans le relatif anonymat d'une 19ème place.
1976
A 40 ans, le chou des Français (avec Thévenet depuis 1975...) court le Tour pour la quatorzième et dernière fois.
Encore dans l'ombre de Thévenet, on voit Poupou aux côtés de Pollentier, Raymond Martin et Raymond Delisle.
Et Poulidor décroche une troisième place (Encore : Poulidor fut décidément l'éternel troisième (5 fois) du Tour de France) après une âpre lutte avec Delisle.
Et en fin de saison, il étonne encore en luttant pour la victoire dans les classiques automnales ! Il termina en effet deuxième de Tours-Versailles et cinquième du Tour de Lombardie.
1977
Pour sa dernière année de coureur professionnel, notre champion revêt un nouveau maillot mais il reste fidèle à la marque de cycles Mercier.
Tout est dit dans le titre de cette couverture...
Et voici la dernière Une de Poulidor en tant que coureur : de 1961 à 1977, il fit 65 fois (si j'ai bien compté...) la couverture de notre magazine préféré  !

lundi 21 novembre 2011

Thomas Pips et la courtoisie...

Dès le premier coup d'oeil, j'ai trouvé la première souris ! Mais la deuxième ? Et le parapluie ? Et le dentier ? Et... tout le reste !

dimanche 20 novembre 2011

Joyeux anniversaire, mon pote !

Tu ne les fais pas tes 50 printemps ! Ta copine non plus...

samedi 19 novembre 2011

Cent-trente-et-unième sortie

Encore une belle après-midi pour se promener dans notre jolie campagne ! Et découvrir, encore, de nouvelles histoires...
A Charleville, je croise un petit jardinier.
A Lachy, après avoir dit bonjour au coq du clocher (cela m'arrive...)...
...et croisé le Grand Morin près de ses sources...
...j'aperçois au bord de la route, ce petit wagonnet que jamais encore je n'avais remarqué.
Ma curiosité étant piquée au vif, je m'arrête et apprend, grâce à un petit panneau explicatif, que de l'argile était extraite dans cette petite commune marnaise des années 1950 à 1980 environ.
L'extraction se faisait par puits et par galerie jusqu'en 1970 puis à ciel ouvert ensuite.
Sept galeries furent exploitées sur ce site, 3 situées à 20 mètres de profondeur et trois à 80 mètres.
Jusqu'à 50 personnes ont travaillé sur ce site tirant du sol entre 30 et 40 wagonnets par jour ce qui représentait, d'après le document, 20 à 30 tonnes [Ici, il me semble qu'il y a une erreur, cela doit plutôt être 2 à 3 tonnes, à moins que ce ne soit 300 à 400 wagonnets (C'est beaucoup, non ?) par jour pour une production de 20 à 30 tonnes, j'avoue que je ne me rends pas bien compte... mais 100 kg d'argile par wagonnet, cela me paraît correct. Et après cela, certains se demanderont à quoi pense le cycliste solitaire sur son vélo...]
En tout cas, les mineurs étaient payés au rendement et le nom de chacun d'eux était inscrit sur le petit wagon.
Bien entendu, comme dans toute mine, il y eut des accidents. Ainsi en 1952, un mineur mourut suite à des émanations de gaz toxique dans une galerie et certains de ses camarades furent intoxiqués.
Dans les années 60, des mineurs furent bloqués sous terre 48 heures à cause d'un éboulement.
Les mineurs d'argile de la région de Sézanne obtinrent  d'ailleurs le même statut que les mineurs du Nord.
A Sézanne justement, où je découvre cette étonnante plaque de cocher. Il y a bien sûr les distances indiquées : je me trouve à 2 k 1/2 de Moeurs (Sont-elles bonnes ou mauvaises ?) et à 31 k 3/4 de LFG, on appréciera la précision et la nécessité de maîtriser les fractions... Nuls en maths, passez votre chemin !
Mais ce qui m'étonne surtout c'est le numéro de la route : la Route Nationale 34 ! Aujourd'hui la RN 34 (qui a été débaptisée voilà peu pour devenir une vulgaire Départementale... L'état ne veut plus s'occuper des routes qui coûtent trop chères... ni des autoroutes qui rapportent beaucoup d'argent aux copains et... aux coquins ?) la RN 34, donc,s'arrête à Esternay et la route qui passe à Sézanne est la Nationale 4 (La terrible N4, saturée de camions). Alors est-ce une erreur ou bien la numérotation des routes a-t-elle été changée depuis l'installation de cette plaque (sans doute au dix-neuvième siècle) ? Je vais enquêter... bien sûr.
Et pour finir "cette pérégrination" de fin de semaine, une petite histoire que je pourrais intituler : le général, l'instituteur et les Poilus.
Dans cette commune de La Noue, quelque part entre Sézanne et Esternay, près de la RN 4 (ou de la RN 34 ?)  hommage est rendu au Général Levaillant sur cette plaque au-dessus d'une magnifique plaque de cocher...
A quelques hectomètres de là ( entre 2/5 de km et 3/4 de km), un autre hommage est rendu à Monsieur Vaillant, instituteur retraité et maire, qui fit don d'un puits à la commune.
Un Vaillant et un Levaillant...
Mais les vrais VAILLANTS, ne sont-ils pas les petits gars du 110ème Régiment d'Infanterie et du 1er C.A (Chasseurs Alpins ?) venus mourir sur cette terre de Champagne pour qui ? Pour quoi ? 
Pour les confrères du général Levaillant, mort dans son lit, sans doute, à 86 ans ?
Pour un instituteur retraité qui avait peut-être inculqué à ses chères têtes blondes la haine du Boche et peut-être le maniement des armes ?
En effet par arrêté de juillet 1882, l'exercice militaire était introduit dans le plan d'études des écoles primaires de garçons :

"Dans les écoles primaires, l'exercice militaire était distinct de la gymnastique, et formait une branche particulière du programme. Le plan d'études en indiquait de la manière suivante la répartition graduée entre les trois cours :
« COURS ELEMENTAIRE. — Exercices de marche, d'alignement, de formation des pelotons, etc. — Préparation à l'exercice militaire.
« COURS MOYEN. — Exercice militaire : Ecole du soldat sans armes. — Principes des différents pas. — Alignements. — Marches, contre-marches et haltes. — Changement de direction.
« COURS SUPERIEUR. — Exercice militaire : Revision de l'école du soldat sans armes. — Mécanisme des mouvements en ordre dispersé. — Marches militaires et topographiques.
« Exercices préparatoires au tir : notions sur les lignes de tir. — Etude pratique sur le mécanisme du fusil. » 
Texte extrait du site de l'Institut Français d'éducation à la rubrique "Militaire".
J'en étais là de mes réflexions quand j'ai retrouvé le cours apaisant du Grand Morin près de Villeneuve la Lionne. 

Poulidor à la une de Miroir du Cyclisme (7)

1974
10 ans après, un nouveau duel !
En couverture de ce numéro qui présente les équipes du Tour 1974 (Sans doute les exemplaires du Miroir les moins intéressants, qui montrent les cyclistes en "rang d'oignon" lors de leur présentation au public : Avis personnel...), une photo du Tour 1972 qui veut préfigurer celui de 1974 : un duel Merckx-Ocana, arbitré par Poulidor et pourquoi pas Lucien Van Impe ?
Dans le numéro paraissant à mi-Tour, exit Ocana ! Ce sera un duel Merckx-Poulidor ! Comme dix avant auparavant le duel Anquetil-Poulidor ! Et comme le Normand, le Belge est à la recherche de sa 5ème victoire dans le Tour...
Et, sensation, Poulidor a lâché le Roi Eddy dans le col de Chat ! Même s'il s'est fait rejoindre dans la descente, la France se prend à rêver : Poulidor enfin en jaune à 38 ans ?
Le Miroir du TOUR 74 présente la même photo que dans le précédent numéro. Enfin presque... Merckx semble plus à la peine. Mais il ramena néanmoins son cinquième maillot jaune à Paris avec plus de 8 minutes d'avance sur son dauphin : un certain Poulidor ! 
Il a dépassé allègrement les 200 jours sans maillot jaune mais jamais il ne fut aussi populaire que le jour où il lâcha Merckx pour gagner en solitaire à Saint Lary Soulan.
Et cette photo parue en quatrième de couverture aurait fait une magnifique Une si Poupou avait remporté ce Tour 1974 !
Quelques semaines plus tard, à l'occasion des championnats du monde à Montréal, nous retrouvons Merckx sur la plus haute marche du podium entouré de Poulidor... deuxième, et Mariano Mrtinez, troisième.
A la fin de l'année 1974 paraît un numéro spécial consacré à "Poulidor et les autres". Remarquable travail de journalistes qui vont plus loin que les faits et analysent ce phénomène de société qu'est devenu POUPOU !




Ce dessin d'Escaro est paru dans le Canard enchaîné durant "les années Pompidou"...
Et la semaine dernière, j'ai demandé  à Poulidor de me dédicacer ce numéro du Miroir, juste au-dessus de l'édito de Maurice Vidal.
Mais ce numéro, s'il est un hommage au champion, va plus loin que le traditionnel ouvrage célébrant la gloire de la star en présentant les images d'Epinal d'une carrière glorieuse.
Au travers une quinzaine de chapitres, il nous donne une image de la France d'alors :
- Poulidor et la presse ;
- Poulidor et son énigme ;
- Poulidor dans les livres ;
- Poulidor et la longévité ;
- Poulidor vu par les enfants ;
- Poulidor et la mémoire de notre temps ;
- Poulidor et la France ;
- Poulidor et son image de marque ;
- Poulidor et son courrier ;
- Et si Poulidor était Belge ;
Poulidor et la psychanalyse ;
Poulidor et ses directeurs sportifs ;
Poulidor et le cinéaste Claude Sautet ;
Poulidor et 15 ans de cyclisme ;
- La radioscopie de Jacques Chancel.
Un numéro à lire et relire. Une certaine idée de la Presse, même sportive...

vendredi 18 novembre 2011

Poulidor à la une de Miroir du Cyclisme (6)

1972
La deuxième carrière de Poupou !
Toujours fidèle aux cycles Mercier, même s'il change de sponsor et de directeur sportif (Louis Caput remplace Antonin Magne) et de maillot, Poulidor retrouve ses jambes de jeune homme. Il remporte Paris-Nice devant Eddy Merckx en personne !
Depuis le numéro 152, Miroir du cyclisme offre un poster géant qui remplace les photos offertes depuis des années. 
On peut évaluer la popularité des champions cyclistes en cette année 1972 en regardant l'ordre de parution des posters  :
Numéro 152, poster de Louison BOBET ;
Numéro 153, poster de Jacques Anquetil ;
Numéro 154, Poster de Raymond Poulidor ;
Numéro 155, Poster d'Eddy Merckx...
Si je possède la plupart des posters de Miroir du cyclisme, je n'ai pas les premières parutions  : 
AVIS A LA POPULATION !
Il fait encore une fois la couverture du numéro d'ouverture du Tour 1972.
Et si Guimard inquiète le grand Merckx tout au long de l'épreuve, Poulidor termine encore une fois troisième du Tour.
Et c'est la même photo qui fait la une du Livre d'or 1972... Ils auraient pu en trouver une autre de photo, quand même !
Par exemple, celle-ci :

Georges Brassens, en compagnie de "la charmante Nicole Courcel" et de M.Cambournac (?), remettant à Poulidor le trophée du Prestige Pernod qui récompense le meilleur coureur français de l'année 1972.
(En ce trentième anniversaire de la mort du chanteur, qui pratiquait le vélo en chambre, paraît-il... et qui aimait quand René Fallet lui racontait ses aventures vélocipédiques, j'ai lu  un fort joli hommage (comme d'habitude ) sur le blog "ENCRE VIOLETTE")







1973
Poulidor est salué pour commencer cette année 1973 par son fidèle équipier Jean-Pierre Genêt (qui porta le maillot jaune en 1968  , si je me souviens bien...)
En gagnant encore Paris-Nice, Raymond Poulidor prouve qu'il entame en effet une seconde carrière !
Et c'est suivi de Thévenet qu'il nous présente les équipes du Tour 1973 qui se déroule sans Merckx.
Mais notre Poupou national est contraint d'abandonner à la suite d'une chute dans les Pyrénées.