samedi 31 décembre 2011

Cent-quarante-et-unième et dernière sortie 2011

Et oui, dernière sortie 2011 : 53 kilomètres sous un petit crachin breton. Ce qui permet  à Lolo de battre son record kilométrique sur une année : 5560 kilomètres depuis le 1er janvier.
Et un arrêt à la crèche de Beton Bazoches.
Les rois mages ont l'air un peu louche, faudrait pas que le ministre de l'Intérieur passe par ici...
Celui-ci a l'air de sortir du lit après une nuit bien arrosée !
Par les temps qui courent, et dans cette tenue, celui-là risque le centre de rétention s'il croise M. Guéant... ou son patron !
Et voilà la dernière photo de cette année 2011 !
L'heure du bilan a donc sonné... Il y en a plein les télés, les journaux... Alors moi aussi je m'y colle mais je vous ferai grâce du bêtisier... 
Plutôt qu'un long discours,un petit tableau pour commencer...





Nombre de sorties Kilomètres parcourus
Janvier13
960
Février 14
1171
Mars 11
1115
Avril (Flèche Vélocio) 15
2390
Mai 11
1156
Juin 11
1519
Juillet (PBP Audax) 7
1610
Août (PBP Randonneurs) 16
2407
Septembre 11
1039
Octobre 16
1181
Novembre 9
563
Décembre 7 341
Nombre total de sorties         141
TOTAL KILOMETRES ANNEE 2011


15452

Et quelques photos aussi !
Un voyage à vélo en Bretagne sous la pluie...
Un Paris Brest Paris Audax dans la joie (si, si..) et la bonne humeur.
Un troisième Paris Brest Paris randonneurs...
Sous la pluie...
...ou le ciel bleu, cela fait quelques tours de roue, non ?
A l'année prochaine pour de nouvelles aventures !

vendredi 23 décembre 2011

Diagonale Brest Strasbourg 1933...

Je viens de récupérer les documents et médailles que Michèle Chardon m'avait gentiment prêtés pour être exposés à l'Office du tourisme de Saint Quentin en Yvelines l'été dernier à l'occasion des PBP qui partaient et arrivaient dans cette ville de l'ouest parisien.
C'est l'occasion pour moi de revenir sur les aventures cyclistes de René Chardon voici 75 ans et plus...
Mais tout d'abord, qu'est-ce qu'une Diagonale ? Je suis allé chercher plus d'informations sur le site des "Diagonales de France".



"Les DIAGONALES DE FRANCE sont des randonnées de cyclotourisme qui consistent à relier, dans des conditions définies par le règlement des Diagonales, deux sommets non consécutifs de l'Hexagone national. Un DIAGONALISTE est un cyclotouriste ayant réussi au moins une Diagonale officiellement homologuée par la F.F.C.T
Alors que c'est Vélocio qui, le premier en 1929 employa le mot de DIAGONALE, c'est Philippe Marre qui créa en 1931-1932 les DIAGONALES DE FRANCE. Il s'agissait, et il s'agit toujours, de relier entre eux, par les diagonales, les 6 sommets de l'hexagone français : DUNKERQUE, STRASBOURG, MENTON, PERPIGNAN, HENDAYE, BREST. Ceci donne 9 DIAGONALES différentes, et même 18 si l'on compte les deux sens.
On comptera 27 tentatives avant la guerre, mais ce n'est qu'en 1949 que le règlement des DIAGONALES DE FRANCE prend une forme, et surtout un esprit plus modernes, dépourvus d'esprit de compétition, sinon contre soi-même. Entre-temps, les DIAGONALES DE FRANCE avaient été offertes à la toute jeune Fédération Française de CycloTourisme."

René Chardon fut donc l'un des pionniers qui réalisa  l'une de ces 27 tentatives d'avant-guerre !
Fin août 1933, il prit le train pour Brest avec en poche un tableau des prévisions de ses temps de passage dans chaque ville qu'il doit traverser. 
En effet, La Diagonale est une épreuve en randonnée libre qui n'a donc pas de dates précises, à chacun de s'organiser selon son choix.
La tentative de René Chardon est ainsi annoncée dans la presse :

"Les diagonales qui, à l'heure actuelle, ont toutes été parcourues, reviendraient-elles à la mode ? M. René Chardon, de Changis, aurait l'intention d'essayer sous peu Brest-Strasbourg. Le temps de Jean Marx (87 heures), réussi par des conditions épouvantables est facilement battable, mais l'intérêt de ces randonnées réside-t-il tant que cela en une performance exclusivement sportive ? Nous ne le croyons pas."

"Lagny-Thorigny-Sportif.    —    Brest-Strasbourg — Mercredi 23 courant René Chardon se rendra à Brest pour y prendre le départ d'une tentative  « audaxieuse » contre le record des 87 heures établi par Marx, grand routier de la Fédération cyclotouriste parisienne.
Voici les grandes lignes de ce raid qu'il va accomplir en solitaire en roulant jour et nuit. Départ de Brest jeudi matin ; il doit passer par Morlaix, Guingamp, Dinan, Pontorson, Mortain, Domfront, Argentan, Verneuil, Dreux, Versailles, Choisy-le-Roi, Tournan, Fontenay-Trésigny, Esternay, Sézanne, Vitry-le-Francois, Ligny-en-Barrois, Toul, Nancy, Blamont, Shirmeck, le Donon, Molsheim et Strasbourg, soit 1.100 kilomètres.
Nous convions donc samedi à 14 heures, au monument, tous les cyclistes des environs pour se joindre au groupe du L.T.S., conduit par le vétéran Audax Dunas, dont ce brave Chardon est le plus digne élève, à se rendre sur son passage, aux environs de Tournan et lui faire une ovation pour son courage et lui donner un précieux réconfort moral pour la fin de sa randonnée. Gageons qu'il y aura du monde parmi les jeunes que cet exploit peut laisser rêveurs. En attendant la fin de ce raid, nous souhaitons que la température le favorise et qu'il mène à bien sa téméraire entreprise... ce dont son président ne doute nullement."
Le vendredi 25 août 1933, à 4 heures du matin, René Chardon quitte l'Hôtel des Familles, rue Ambroise Thomas à Brest, après avoir fait compléter sa feuille de contrôle de passage par le patron de l'hôtel.
Tout au long de sa route à travers la France, il a prévu de s'arrêter 21 fois pour valider son passage.
Il pointe à Morlaix à 6H40
A-t-il le temps de voir les lavandières de Pontorson à 17 H 00 ?
Il est à Barenton en Normandie à 21 H 00.
Le samedi 26, au petit matin, après une nuit sur le vélo (A-t-il dormi un peu dans un fossé ou dans une grange ? C'est peu probable...), il pointe à Houdan au café de l'Union qui existe au moins depuis la guerre de 14-18... comme  en témoigne cette carte postale.La traversée de la région parisienne par la banlieue sud devait être plus facile qu'aujourd'hui
La traversée de la région parisienne par la banlieue sud devait être plus facile qu'aujourd'hui.
A Rozoy en Brie, il emprunte la Nationale 4 . Sans doute ses camarades de club l'ont-ils accompagnés sur ce tronçon !
A Esternay, il pointe  à19 H 30 dans une épicerie. N'a-t-il pas trouvé de café ou d'hôtel ouvert ?
Et il continue sa route vers l'orient. A 7 H 00 du matin le dimanche, il est à Vitry le François. Sans doute s'est-il arrêter pour dormir un peu sur les bords de la Nationale qui mène à Strasbourg.
Il passe Toul à 13 H 00...
... et Lunéville à 16 H 00.
Il arrive à Strasbourg à 23 H 00. Il vient de battre le précédent record sur cette diagonale de 20 heures !
Sans doute fit-il de beaux rêves cette nuit-là à l'hôtel Terminus, le bien nommé...

En tout cas, sa feuille de contrôle de passage montre tous les arrêts réalisés lors de cette diagonale.

Et cette coupure de journal atteste la réussite de l'entreprise :
Brest-Strasbourg
1.100 kilomètres sont couverts par René Chardon, à bicyclette, en 67 heures.
Ainsi que nous l’avions annoncé dans notre rubrique sportive la semaine dernière. Chardon, du Lagny-Thorigny-Sportif, s'est mis en route le vendredi matin 25 août à 4 heures, à Brest. Il touchait la capitale de l'Alsace, Strasbourg, le dimanche soir à 23 heures, n'ayant pris que quelques heures de repos à Fère-Champenoise. Voilà brutalement les faits de cette formidable prouesse, formidable à tous points de vue, car elle fut accomplie seul, de jour et de nuit, sauf aux environs de Paris où quelques amis lui tinrent compagnie ; formidable surtout, car Chardon n'en tire aucun profit, bien au contraire, ayant tout payé de sa poche, depuis son train qui l'amena à Brest et celui qui le ramena de Strasbourg, jusqu'aux nombreux casse-croûte qu'il absorba tout au long des 1100 kilomètres. Tout cela pour un peu de gloire éphémère et surtout pour garder, impérissable dans le cours de sa vie, le souvenir d'avoir fait « grand » d'avoir fait « à la française » quelque chose que les jeunes de son âge, s'ils avaient eu le courage de l'accomplir, n'eussent point manqué de se faire monnayer.
Il  n'a  même  pas  la  récompense de voir les grands journaux sportifs souligner sa performance dûment contrôlée d'ailleurs, celle-ci ayant été faite en dehors de toute publicité sportive.
La grande diagonale Brest-Strasbourg fut accomplie par Marx, de Paris, l'an passé en   87   heures.        Chardon,   après mûre réflexion s'étant dit qu'il pouvait faire mieux, partit donc après la moisson, travail pénible que nécessite son métier de cultivateur et après trois jours et trois nuits sur les routes d'Ouest en Est, abattit ce temps à 67 heures, soit donc 20 heures de mieux.
Saluons donc largement l'élève de notre ami Dunas et regrettons en passant que notre digne vétéran, qui ne peut plus à son grand regret s'adonner à d'aussi belles  prouesses,   ne produise    pas    d'autres    hommes de cette trempe si spéciale doués de  telles   qualités       morales et  physiques.
En attendant   le  banquet  annuel  qui       sera cette  année celui de Brest-Strasbourg, tous les sportifs et les amis du L.T.S  adressent à René Chardon leurs  plus vives félicitations pour sa mémorable performance que beaucoup n'oseraient demander à une automobile ordinaire.




mercredi 21 décembre 2011

Paris-Brest-Paris 2011 : le trophée !

Hervé, du club cyclo du Perreux, qui fut l'initiateur de l'opération Julien et Jonadev à laquelle j'ai participée durant le PBP Randonneurs, et lors de la kermesse à l'Institut Gustave Roussy en septembre (Vous vous souvenez du Petit Kangourou vert !) a fabriqué ce trophée souvenir rien que pour moi !
Merci beaucoup, mon cher Hervé et à bientôt sur la route...
Et en plus tout y est : le parcours, le logo de l'association, mon dossard et même le temps que j'ai réalisé. Joli travail !

lundi 19 décembre 2011

Cent-trente-huitième sortie et Thomas Pips...

Petites sorties dans le froid (J'avais perdu l'habitude...) hier sur le vélo de René Chardon (la chaîne a été changée et il n'a pas déraillé : Touchons du bois...), une autre aujourd'hui sur mon vélo "normal". Mais il fait toujours aussi froid ! Hier c'étaient les mains qui eurent du mal à s'adapter à la température. Aujourd'hui, c'est tout le corps !
Pas de photo alors un petit Thomas Pips...
Et c'est toujours le même capharnaüm...

mercredi 14 décembre 2011

Cent-trente-cinquième et cent-trente-sixième sortie

Deux sorties pour le prix d'une ! Mais deux petites, toutes petites sorties... Et oui, seulement 76 kilomètres parcourus depuis le début de ce mois de décembre.
Samedi, nous sommes passés avec Lolo sur le pôle de loisirs mécaniques de La Ferté Gaucher. Peu d'activité en ce début d'après-midi et seulement quelques voitures de tourisme qui tournaient un le circuit automobile.
par contre, personne au "Jet Race", il paraît que cela va très vite...
Pour l'instant, je trouve que cela fait encore un peu... bidonville : cela mériterait quelques aménagements.
Aujourd'hui, dans le vent, j'ai réussi à éviter la pluie et en plus je vous offre un arbre, déjà photographié en 2009.

Paris-Brest-Paris 2011 : le livre...

Depuis quelques semaines, l'ami Pascal et moi-même avons commencé la réalisation d'un livre souvenir de notre saison cycliste 2011, évoquant en particulier notre Paris-Brest-Paris Audax. Nous y avons ajouté une première partie "historique". J'ai quant à moi complété l'ouvrage en évoquant mon Paris-Brest-Paris randonneurs.
Magie du web, si ce livre ne sera jamais imprimé qu'à deux exemplaires (celui de Pascal et le mien...), nous pouvons le partager sur le Net.
Nous nous sommes bien amusés à tourner les pages de cette année 2011, buvant un bon coup et dégustant de bons plats à l'occasion de nos rencontres "éditoriales"...
Que le lecteur qui aura la patience de feuilleter virtuellement ce modeste livre n'hésite pas à nous dire ce qu'il en pense.

dimanche 11 décembre 2011

Sondage terminé !

8 votes ! C'est un énorme succès... Mais je ne vais quand même pas conserver cette selle verte ridicule ? Ce n'est qu'un sondage après tout...
Je retourne au magasin pour faire mon choix dans les jours qui viennent.

mardi 6 décembre 2011

Allain Leprest : un nouveau disque !

J'ai déjà dit ici combien j'aime les chansons de Leprest.
Le 15 août, il nous quittait et aujourd'hui, j'ai reçu son nouveau disque "Leprest Symphonique".
"Connaît-on encore Leprest ?
Fait-il encore des chansons ?
Les mots vont, les écrits restent 
Souvent sous les paillassons"
Donne-moi de mes nouvelles

Sûr qu'ils ne finiront pas sous les paillassons, ses poèmes !
Pas de nouveaux titres mais des belles chansons de Leprest... comme il savait en faire. Il n'eut pas le temps de terminer ce disque  alors certains de ses amis chanteurs l'ont fait à sa place.
"Le temps de finir la bouteille
J'aurai rallumé un soleil
J'aurai réchauffé une étoile (...)
J'aurai peint l'avenir moins grand
Et fait la vieillesse moins vieille (...)
Je serai près de vous à lier
Tout au bout de la ville morte
Des loups m'attendent à la porte
J'voudrais qu'mes couplets les effrayent
Le temps de tuer la bouteille"
Jehan, Christophe, Kent, Sanseverino, Lavoie, Enzo Enzo chantent fort bien Leprest. Mais les chansons de Leprest valent surtout par la voix d'Allain...
"NU, j'ai vécu nu
Naufragé de naissance
Sur l'île de Malenfance
Dont nul n'est revenu..."
Nu, le torse nu
je voudrais qu'on m'inhume
Dans mon plus beau posthume
pacifiste inconnu."
La direction musicale est assurée par Romain Didier, bien sûr. Qui chanta lui aussi SDF :
"J'aim'rais qu'cà cesse-esse-esse
De s'dégrader-der-der
Sans un bénef-ef-ef
SDF (...)
Pour qu'on s'redresse-esse-esse
 C'est l'verbe aider-der-der
Qu'il faut qu'on s'greffe-effe-effe
SDF (...)"
Photo Vélo Magazine
L'interprétation de Sansévérino (un fou de vélo...) sur ce disque est  poignante.
"Mon destin ça n'était qu'une paire de ciseaux
Qui guettait mon envol pour me trancher les ailes..."
Un disque précieux qui fera peut-être découvrir cet artiste immense au plus grand nombre ? En tout cas Allain Leprest ne passera jamais sur TF1...et c'est tant mieux !
Je profite de ce message pour dire le plaisir que j'ai eu à écouter cet autre disque de Leprest et Lemonnier. En 2010 (ou bien en 2009 ?), nous les avions vus dans un petit théâtre parisien.  Ce fut très émouvant.
Ce disque aussi est particulièrement beau.

Au dos du livret de ce CD, il y a ce dessin du poète qui était aussi peintre. Toute vanité mise à part, il me ressemble un peu ce bonhomme...
Comme quoi, je reviens toujours au vélo.
Et je me souviens avoir couché à l'été 2010 à Fay sur Lignon, petit village sur la route de l'Ardèche, lors de notre voyage à vélo.
Nous étions arrivé à l'hôtel juste avant la pluie. 
C'était un hôtel-restaurant comme autrefois. Une affiche avait attiré notre attention :
Nous avions regretté de n'être pas passés quelques jours plus tard pour assister au concert de Leprest (Nous y étions le premier août).
Heureusement, on peut voir sur Youtube le film du festival du Lignon 2010.
"(...) Venez vous voir
Je chant' ce soir pas loin
d'Honfleur la la
J'mang' un piano vers 
les vingts heur' la la
j'ramèn' tout l'mond'
les gosses ma gueule 
Le mec perdu la vieill'
tout' seule
C'est pour l'amour pas pour la gloire
Je viens vous voir."
Et il y a plein d'autres vidéos de ce festival à découvrir : y'a pas que TF1 dans la vie...
Le lendemain, il ne pleuvait plus...
...et nous étions parti vers le Mézenc et le Mont Gerbier des Joncs où la Loire prend, paraît-il, sa source, bande d'ignares...
Ce fut un vrai bonheur de rouler sur ces petites routes.
"Par un été du début des années 1740, au dernier jour de sa vie, un jeune parisien devint le premier cartographe moderne à voir le mont Gerbier de Jonc..."
C'est ainsi que débute le livre de l'historien Anglais Graham Robb "Une histoire buissonnière de la France" (Edition Flammarion). Ce livre est passionnant en ce qu'il nous montre l'histoire de France par le petit bout de la lorgnette et aussi parce qu'il "est le résultat de 22 500 kilomètres à vélo et 4 années en bibliothèque...
Une histoire de la France comme au son du dérailleur et de la roue-libre qui bruisse dans une descente : Il n'est quasiment pas question de vélo dans ce livre pourtant, seul un cycliste pouvait l'écrire, je crois.
Toujours est-il que ce malheureux géomètre fut massacré à coups de hache par les habitants du village des Estables qui avaient eu peur de cet étonnant personnage équipé d'appareils bizarres. En ces années-là, et bien plus tard encore, la France n'était pas vraiment la France.
En 2010, partout nous fûmes bien accueillis.
Pourtant, dans le village de Jean Ferrat, où Allain Leprest choisi de mourir
 Bien qu'ayant bonne conscience en nous déplaçant à vélo, nous eûmes un peu honte de nous mêler à la meute des touristes automobiles. Le village était embouteillé. Cet été 2010, certains habitants d'Entraygues eurent peut-être envie de ressortir la hache...
Et ci-dessous, voici le diaporama de cette superbe étape en Ardèche (J'en connais une qui va apprécier que je "travaille jusqu'à 2 h00 du mat'... Bonne nuit !).
Je n'ai pas réussi à le mettre en musique mais je pense que tout le monde peut fredonner une célèbre chanson de Ferrat.



lundi 5 décembre 2011

Le "Thomas Pips" de la semaine.

Petit clin d'oeil en cette période d'élection de Miss France...
Et hommage à tous les speakers que j'ai pu croiser tout au long de ma "carrière cycliste" : ils sont indispensables même s'ils n'utilisent pas toujours un français très... académique.
Je me souviens en particulier de celui qui plaignait toujours le "pauvre coureur victime de la perçure"...

samedi 3 décembre 2011

Bourse aux vélos Puiseaux 2011

Dimanche dernier, 27 novembre, c'était la bourse aux vélos à Puiseaux dans le Loiret. Levé tôt, je m'y suis rendu en... voiture.
Pour le matériel de vélo à proprement parler ou les accessoires, je suis méfiant. Il y a tellement de monde que l'on n'a pas la place de vraiment essayer les vêtements et je ne suis pas certain que l'on y fasse de bonnes affaires. En 2003, j'avais acheté une paire de chaussures qui m'avait fait souffrir durant toute l'année suivante avant de partir à la poubelle.
Par contre, c'est l'occasion de compléter mes collections de Miroir du cyclisme (Il me manque encore quelques numéros..), de Miroir sprint ou Miroir des Sports et éventuellement de dénicher quelques perles rares.


Et j'ai commencé par acheter les numéros 2 et 3 du Miroir du Cyclisme datant de 1961.
Anquetil skiant à la une du premier...


...tandis qu'André Darrigade fait la couverture du second.
Il ne doit plus me manquer que trois ou quatre numéros de ma revue préférée (dont le numéro 6 de 1960, Mdc première version bimestrielle : avis à la population !).

Sur un autre stand, j'ai fait l'acquisition de cet ouvrage de référence qui sort des presses puisque l'on y parle des éditions 2011 de PBP ! jacques Seray a été très réactif pour mettre son beau livre à jour.
Ensuite, j'ai trouvé le livre de Poulidor paru dans les années 1970 (Je crois avoir publié une vieille publicité dans un autre message).
Le mien était tout abîmé, je vais pouvoir me replonger dans cette lecture de jeunesse.






Plus rare : j'ai déniché cette carte du Tour 1949 pour trois fois rien !














Magnifique, non ?
 Au dos de la carte, figure la photo de tous les participants à ce Tour de France 1949 : les étrangers et...
... les Français.
Une rétrospective de l'édition 1948 complète ce document de collection.
Continuant mon marché, j'ai acquis une quarantaine de photos insérées dans le Miroir de 1963 à 1970. Du format de la revue , ces photos couleurs furent remplacées en 1972 par les célèbres posters.
Photos garanties d'époque !
En 1970, Guimard était tout jeunot ainsi que Jean-Pierre Danguillaume !
Et puis, j'ai "dégotté" deux petits trésors : LES GRANDS GRIMPEURS" et...
"LES VAINQUEURS DU TOUR, de Aimar à Koblet" dans la collection "Les archives photographiques du cyclisme" édités par les Editions Miroir sprint dans les années 1980 : deux magnifiques coffrets de photos.
Pourquoi ne les ai-je pas commandés à l'époque ? Mystère... Pourtant, j'avais bien dû y songer car j'avais découpé, et complété sans doute, le bon de commande comme le prouve ce MdC de 1983.
Dans le premier coffret, il y a 40 photos de grimpeurs toutes aussi belles que celle-ci.

Au dos de chaque photo, on trouve un commentaire sur chaque champion.



Dans le deuxième coffret qui compte 36 photographies, chaque vainqueur du Tour est présenté en une ou plusieurs photos.
Anquetil contre la montre : SUPERBE, non ?
Je reparlerai certainement de ces documents d'archives sur ce blog...
Deux autres coffrets complétèrent la collection : 
"LES VAINQUEURS DU TOUR, de K à Z" et "LES CLASSIQUES ET LEURS CHAMPIONS". Il me manque donc deux exemplaires de cette collection rare : Deuxième avis à la population !
Difficile à consulter (cela ne se feuillette pas comme un livre !), à moins d'avoir la place à la maison pour afficher chaque photo, cette publication n'eut probablement pas le succès escompté (Mais peut-être fais-je une supposition sans fondement ?).
Pourtant Maurice Vidal tenta la même expérience avec des photos du mondial de foot 1982. Y en eut-il d'autres ? Foot, rugby, athlétisme, Jeux olympiques de 1984 ?