lundi 20 septembre 2010

Cent douzième sortie : Je râle!!!!!

Quelle belle journée pour faire du vélo. Surtout dans le bas de l'Aisne, autour de Château Thierry : les paysages sont agréables, il y a peu de circulation automobile et quelques bosses comme je les aime... Mais les routes y sont pour la plupart POURRIES !
Au sortir du bois de Belleau, où se déroula un épisode dramatique de la deuxième bataille de la Marne en 1918, le Allemands, ou les Américains, avaient sans doute oublié une mine car il y avait un gros trou au milieu de la route. Je ne l'ai pas vu assez vite et BING ! une crevaison à la roue arrière et mon feu rouge qui tombe sur la route et se casse.
Cela fait rire les copains qui ont évité l'ornière, eux...
Mais "the show must go on" et nous reprenons la route vers Nogent l'Artaud puis Viels Maisons. Mais là, dans la Grande Forêt de Viels Maisons, c'est route POURRIE de chez POURRI ! Et j'ai perdu mon compteur à cause des cahots de la route... J'avais mes lunettes de soleil et sous les frondaisons de la forêt je n'ai pas vu ni entendu le compteur sauter de son support (D'accord, j'aurais pas dû jouer les Sarkozy avec mes Ray-ban... mais quand même, cette route, on dirait qu'elle a été "broutée" par les sangliers, des sangliers allemands peut-être ?).
Il y a d'autres routes très abîmées dans ce secteur, une espèce de Triangle des Bermudes constitué des cantons de Château Thierry, Charly sur Marne et Condé en Brie. Ils ne doivent pas faire beaucoup de vélo les conseillers généraux du secteur. Citons pour la postérité, dans l'ordre: Mrs Jacques Krabal, Georges Fourré et Eric Mangin.
Si j'ajoute à ce trio de tristes sires le président du Conseil général de l'Aisne, M. Yves Daudigny, et je ne parle pas des mecs de la DDE, nous avons face à nous un fameux quatuor... ils ne roulent jamais sur les routes de leur département ? Ils circulent en hélicoptère ou en jet-ski ?
Je ne sais pas vous, mais moi, je ne voterais jamais pour de tels individus. Et aux prochaines élections, j'espère que les habitants du beau département de l'Aisne mettront en pratique le vieux dicton cycliste:
"Qui n'entretient pas les routes mérite la déroute !"
Nous avons quand même réussi à faire plus de 115 km.

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